Air Canada et ses agents de bord iront en arbitrage

Publicité

Articles similaires

 

Air Canada et le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) ont accepté d’aller en arbitrage pour dénouer l’impasse entourant le renouvellement de la convention collective des 6800 agents de bord, selon des communiqués émis jeudi par les deux parties.Le conflit est depuis la semaine dernière devant le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI). C’est d’ailleurs lors d’une réunion devant le CCRI, une agence fédérale quasi-judiciaire, que les deux parties ont opté en faveur de cette solution, vue comme la « meilleure voie vers une résolution de leur litige », selon le syndicat.Les parties se rencontreront à nouveau pour choisir un arbitre. Si elles ne s’entendent pas, il sera désigné par le CCRI. Les audiences doivent débuter le 28 octobre. La décision de l’arbitre, qui sera obligatoire, sera rendue d’ici le 7 novembre.Se déclarant « heureux » d’avoir convenu d’une procédure, Air Canada et le syndicat ont aussi accepté de retirer leurs plaintes pour pratique déloyale de travail, déposées respectivement les 12 octobre et 19 septembre.Selon la direction du transporteur aérien, en vertu de cette entente, les parties acceptent de se conformer à l’exigence du Code canadien du travail selon laquelle il ne peut y avoir ni grève ni lock-out.Le président national du SCFP, Paul Moist, a pour sa part rappelé que « les négociations ont été ardues, tout particulièrement, en raison de la menace d’une loi fédérale de retour au travail et de la décision de la ministre du Travail [Lisa Raitt] de confier le dossier au CCRI ».Le renvoi du dossier devant le CCRI a suspendu le déclenchement de la grève des agents de bord, qui était prévu mercredi dernier à minuit.Le geste d’Ottawa suivait le rejet d’une deuxième entente de principe par les membres du SCFP, même si leurs négociateurs leur avaient recommandé de l’accepter. La ministre avait invoqué la nécessité de « protéger l’économie et les emplois du Canada ».Les pourparlers achoppent sur les questions touchant les salaires, le régime de retraite, les périodes de repos de l’équipage, les conditions de travail et les règles concernant l’exécution du travail.En juin, les préposés du service à la clientèle d’Air Canada avaient fait la grève pendant trois jours avant de s’entendre avec leur employeur sous la menace de l’adoption d’une loi spéciale pour forcer leur retour au travail.

 

Pour en savoir plus cliquez ici