Le BAPE aura à l’oeil les réserves d’eau de l’archipel madelinot

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Le ministre de l’Environnement, Pierre Arcand, mandate le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) pour évaluer les effets potentiels de l’exploration et l’exploitation du gaz naturel sur les nappes phréatiques des Îles-de-la-Madeleine.Le gouvernement répond ainsi aux inquiétudes multiples énoncées par les Madelinots.Bien que la firme Gastem répète que son projet de forage ne met pas en danger les réserves d’eau souterraine, des scientifiques de l’Université du Québec à Rimouski ont reçu le mandat du gouvernement d’étudier l’état des lieux, les impacts potentiels ainsi que les mesures de sécurité à prendre.Le rapport indépendant de ces scientifiques servira à la consultation des commissaires du BAPE aux Îles. L’étude, les consultations, et l’analyse du rapport final s’échelonneront sur toute l’année 2012.Ce sera la première fois que le gouvernement lance des consultations publiques du BAPE sans connaître le potentiel exploitable du territoire visé.La particularité de l’archipel semble avoir pesé dans la balance selon le député libéral des Îles-de-la-Madeleine, Germain Chevarie. « On n’a pas accès à des rivières ou à des lacs. C’est notre nappe phréatique qui nous permet d’avoir notre eau de consommation », fait valoir le député.Les écologistes de l’archipel sont ravis, mais la présidente d’Attention Frag’Îles, Danielle Giroux, émet un bémol. « Pour nous, précise Mme Giroux, ce n’est pas juste la nappe phréatique, c’est beaucoup plus large que ça. On doit voir la stratégie énergétique des Îles. »Le président de Gastem, Raymond Savoie, n’est pas surpris de la décision du gouvernement provincial, mais ne s’en inquiète pas outre mesure. « Nous savons que tôt ou tard, il va falloir développer le gaz naturel aux Îles », soutient-il.

 

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