Les pêcheurs de homard refusent de financer la promotion

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L’Association québécoise de l’industrie de la pêche (AQIP) et les Associations de pêcheurs de homard des Îles-de-la-Madeleine et du sud de la Gaspésie refusent de financer le Conseil canadien du homard à raison d’un sou par livre de crustacé débarqué.Subventionné par Ottawa pendant deux ans, le Conseil doit maintenant se trouver du financement pour survivre.L’organisme a récemment proposé aux diverses associations de homard du Canada Atlantique et du Québec de cotiser un sou la livre pour promouvoir le crustacé au pays et à l’étranger afin de développer de nouveaux marchés.Selon le directeur de l’Association de l’industrie de la pêche, Jean-Paul Gagné, la réponse des Québécois fut unanime : « Ça a été une réponse commune que nous n’adhérerons pas à ce système-là. »Aux Îles-de-la-Madeleine, les pêcheurs et les industriels paient déjà pour la gestion du programme à frais partagés tandis qu’en Gaspésie, un programme de trois ans pour la mise en marché du homard en Europe et en Chine vise plusieurs investissements. L’effort suffisant est suffisant, croit M. Gagné.« Actuellement, les pêcheurs doivent débourser pour l’identification du homard, si on rajoute tout ça, ça fait pas mal de sous à mettre dans l’organisation. » — Jean-Paul Gagné, directeur de l’Association de l’industrie de la pêcheLe directeur est d’avis que les Gaspésiens et les Madelinots n’ont aucun problème à vendre leurs huit millions de livres de homard. Leur défi est plutôt d’en obtenir un meilleur prix conclu, M. Gagné.En septembre, les pêcheurs et les courtiers de homards de la zone 34 dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse acceptaient de verser la prime d’un sou par livre débarqué au Conseil canadien du homard.

 

 

 

Conseil canadien du homard

Le Conseil canadien du homard a été mis sur pied en 2009 par l’ex-ministre de Pêches & Océans, Gail Shea afin de résoudre la baisse catastrophique du prix du homard.

 

 

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