Moi mon loup-marin je l’aime saignant.

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Le titre résume complètement notre pensée. Je pourrais arrêter mon texte là. Mais non. La viande de loup-marin est un sujet sans fin. Et non pas sans faim. Un sujet controversé, malheureusement. Je ne m’attarderai pas au combat de David contre Goliath. D’autres l’ont fait et le feront encore. D’ailleurs un excellent texte de Véronique St-Onge est disponible ici.

Ce qui nous intéresse c’est la viande de loup-marin, en fait le filet. Cette partie magnifique dans le dos. Mon chum la cuisine à merveille depuis un bon bout de temps. Plusieurs clients ont visité le resto que pour cette façon de faire, cette façon de l’apprêter. À l’heure ou le gouvernement québécois ouvre les portes à un projet pilote de viande sauvage chez les restaurateurs, il est d’autant plus important de valoriser NOTRE viande. Alors surveillez très prochainement l’arrivage 2014. Ce produit se retrouve en exclusivité à la Boucherie Côte-à-Côte ou chez votre beau-frère chasseur, c’est selon.

Pour apprêter le filet de loup-marin, qui est une viande très maigre, saisir avec du gras de canard dans une poêle bien chaude (comme pour un magret de canard). Laissez au four quelques minutes seulement. La viande doit également reposer après cuisson. Servir avec une sauce légèrement sucrée.

Photo: BGFIM