Les montagnes, la ville et les lotus

Publicité

Articles similaires

Le rêve d’Anaïs…

L’Inde. Est-ce que j’ai vraiment besoin de m’y rendre?...

Une chanson pour un éléphant

Avant de partir, Anaïs avait fait une courte liste...

Récit d’aventures commerçantes – Hiver 2017

Anaïs, « mon petit castor », au pays des...

Au Népal, le sol tremble encore en février

Contrairement aux touristes occupés à préparer l’ascension de l’une...

Les aventures commerçantes…

Quand tout devient possible Toujours à Chiang Mai. La vie...

IMG_4379-001Mission accomplie, c’est le ventre plein (au sens figuré et propre) que nous quittons la Thaïlande pour ma nouvelle flamme: le Népal. Je l’aime d’amour, d’amitié, je l’aime tout court, tel une chanson qui fait du bien. Ses montagnes m’inspirent l’ambition, la persévérance et le courage, à l’image de nombreux Népalais et de nombreux alpinistes ayant choisi leurs belles courbes pour y grimper tendrement ou ardemment. Je l’aime pour sa fraîcheur, sa douceur, pour son ambiance amicale. Je l’aime comme on aime un ami, sans trompette ni tambour, mais avec les yeux du cœur. Voyez-vous ou entendez-vous les chansons? Il y en a partout, à Katmandou.

Marcher dans ses rues et saluer tout le monde comme s’il s’agissait de camarades d’école du primaire. Serrer la main de ceux qui nous reconnaissent et veulent échanger un instant de fraternité. Recevoir le thé chai masala à toutes les visites de fournisseurs, comme la bagosse à la Mi-Carême aux Îles. Ainsi, ils se sentent comme nous, fidèles à leur accueil légendaire, et honorent leurs coutumes, l’une plus farfelue, l’autre, plus poétique. Si singulières, l’une comme l’autre, elles se résument à partager en famille ou entre amis et amis d’autres amis, un peu de plaisir sucré à nos esprits déjà agités…

La beauté du Népal se trouve dans le mélange entre l’urbanisme et la ruralité – avec en trame sonore continue, le son des tablas et de la musique de méditation. Du bol chantant à la tuque de laine, de la tunique colorée à la sacoche brodée, l’art et le beau se décèlent dans la force de l’artisan ou du couturier mettant en œuvre autant de vie dans une pièce unique.

Des liens se tissent sur ma toile du monde et j’ai l’impression parfois qu’à force de rencontres, mon cœur reste un peu prisonnier de la distance. On n’y peut rien, le détachement, tel une plaie qui ne peut guérir, s’inscrit sur le dos des habitudes.

Tel un jeu vidéo dans lequel vous êtes réellement acteur, nous avons été les personnages du jeu « Katmandou, traffic jam! » Deux intrépides en moto, avancent dans ce jeu d’obstacles, de sons et d’aventures perceptives. Le rôle du copilote prend tout son sens ici. J’ai adoré!

Remettre ses vieilles bottines, des habitudes qui se cristallisent…

IMG_4365-001L’Inde. Celle que l’on connait… l’urbaine, la bruyante, l’odorante, la surprenante et parfois, la dérangeante.

Elle ne change pas. On doit l’accepter ainsi. Comme on accepte nos amis tels qu’ils sont, nos enfants avec leurs différences, leurs particularités, et ce, avec sincérité. Cette fois-ci, la chanson n’est pas douce à l’oreille. Du chant strident hindi, aux vendeurs à la technique « charme », en passant par la densité de la mendicité au cent mètres carrés, je vous épargne l’innommable.

Chaque année une chose me déroute : malgré les énormes contraintes de ce travail et des conditions dans lesquelles ce lieu me pose, je tisse un lien de dépendance avec son énergie… Une forme de lenteur qui génère, à des milles de distance, l’envie de se rapprocher de l’autre et, possiblement, un peu plus de soi-même. D’ailleurs, qu’ils le veuillent ou non, ces Indiens par millions, s’entrelacent, s’entassent, tels nos sardines dans des boîtes, d’où l’importance de partager ces lieux dans l’harmonie et avec une certaine tolérance. Le morceau de casse-tête qui trouve sa place sur sa toile…

J’y ai trouvé la mienne… aussi.

La douce… douche de bonheur chaud: Bali

IMG_4735Je vous garde la suite de cette série d’aventures commerciales pour l’épisode 4 qui se situera dans un quatrième pays d’exploration et dont certaines trouvailles feront sourire les clients dans nos boutiques…

Si le dictionnaire pouvait ajouter à la beauté un autre synonyme, il devrait y mettre Bali.

Sur ce, c’est le déluge ici, et même dans ce déluge qui n’est pas celui de nos tempêtes hivernales, une sensation de fragilité s’installe au son des gouttes qui tombent à tire-d’aile sur le sol de mosaïques florales. Vive la pluie…