Extension de la consigne à d’autres contenants – pas si évident que ça

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À la fin du mois d’août, les médias nationaux ont soulevé une discussion qui tenait cours dans les officines gouvernementales et chez certains groupes d’intérêt. Devrait-on étendre la consigne à d’autres contenants que ceux consignés actuellement ?

Le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et Recyc-Québec avaient reçu en avril une étude préliminaire du Centre de recherche de l’environnement, de l’agroalimentaire, des transports et de l’énergie (CREATE), concluant, selon ce qui est rapporté dans l’analyse de Denis Lessard dans La Presse du 25 avril 2015, « qu’une consigne serait souhaitable au Québec, l’un des seuls endroits du Canada où on ne consigne pas les bouteilles de verre. Le groupe a étudié le recyclage de tous les contenants de boissons, des bouteilles d’eau jusqu’au tetrapack pour les jus de fruits. Seules les bouteilles de verre, à cause de leur poids plus important, présentent un intérêt ».

Au moment du dépôt du rapport final, Denis Lessard, qui suit le dossier, rapporte dans La Presse du 27 août 2015, « qu’on retient plutôt que, d’un point de vue économique, la collecte sélective demeure une voie privilégiée pour les contenants à usage unique. En conséquence, les bouteilles de vin comme les bouteilles d’eau en plastique ont leur place dans les bacs verts ou bleus ».

Le ministre Heurtel devra donc, s’il veut mettre en œuvre son souhait affiché d’augmenter la consigne, commander une étude plus approfondie.

L’an dernier, dans un contexte différent, la Chambre de commerce des Îles avait discuté avec certains de ses membres de la situation de la consigne aux Îles. Des organismes nationaux voulaient éliminer la consigne et mettre tout le verre au recyclage.

Voici ce qui en est ressorti :
• Pour certains, la consigne représente un coût, et une gestion d’espace et de salubrité dont ils pourraient se passer.
• Pour d’autres, la consigne n’est pas réellement payante en soi, mais elle amène un achalandage dont le commerce bénéficie.
• Pour d’autres, la consigne est globalement payante.
• Certains ont aussi mentionné l’apport de la consigne dans les moyens de financement des activités sportives et culturelles des jeunes de l’archipel.

Il faudrait leur poser de nouveau la question dans le contexte nouveau où les bouteilles de vin notamment seraient ajoutées.

Dans une autre sphère d’activité, les paramètres actuels de la gestion des matières résiduelles dans l’archipel, amène à conclure qu’y retirer les contenants de verre serait probablement avantageux.

Donc, si le dossier de la consigne des contenants de verre reste dans l’actualité des prochains moi, il y a aura plusieurs éléments positifs et négatifs à considérer. Il est difficile actuellement de déterminer quelle est la meilleure position à adopter.

Parfois, un dossier simple en apparence se complexifie quand on s’attaque aux détails et qu’on ajoute des intervenants autour de la table.