La radio communautaire des Îles « tricotée serrée » avec son auditoire

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CFÎM, la radio communautaire des Îles-de-la-Madeleine, tient son traditionnel radiothon ce dimanche, comme elle le fait chaque année depuis ses 35 ans d’existence. La radio locale entretient des liens étroits avec la population.

Divers animateurs se succéderont tout l’après-midi. L’objectif n’est pas défini, mais on souhaite dépasser les 3000 dollars.

Depuis une décennie, 3000 personnes sur une population de 12 000 prennent la peine de se déplacer pour l’événement, indique le coordonnateur de la programmation weekend, Stéphane Arseneau.

Des bénévoles  s'affairent à décorer pour recevoir le public
Des bénévoles s’affairent à décorer pour recevoir le public   PHOTO : COURTOISIE CFÎM

Que des Madelinots parlent à des Madelinots

M. Arseneau rappelle que les fondateurs voulaient que des Madelinots parlent à des Madelinots.

«Il y a nous et il y a Radio-Canada. […] On a un membership très important si on se compare aux autres radios communautaires. Il y a un sentiment d’attachement très très fort.» – Stéphane Arseneau, coordonnateur de la programmation weekend

Les gens ont vécu des événements difficiles, dont le récent écrasement d’avion qui a décimé la famille Lapierre et l’inondation des puits de la mine de sel, il y a une vingtaine d’années; des moments où la radio communautaire a fait une différence.

«Évidemment, on préfère de ne pas vivre d’événements tragiques, mais nous sommes le lien privilégié pour acheminer l’information aux gens rapidement, en situation d’urgence ou en cas de météo difficile, par exemple.» – Stéphane Arseneau, coordonnateur de la programmation weekend

La station compte une vingtaine d’employés appuyés par une trentaine de bénévoles. En bonne santé financière, CFÎM vit principalement de publicité et d’événements-bénéfices.

L’événement se veut la grande fête de la radio sur l’archipel. Les gens du public sont invités à se rendre à la station pour renouveler leur carte de membre ou à adhérer pour la première fois.

Un texte de Brigitte Dubé

 

LA UNE : À l’avant-plan, l’animateur Stéphane Arseneau   PHOTO : COURTOISIE CFÎM