Ça fait déjà deux mois que je m’entraîne spécifiquement pour les Jeux olympiques de Rio. Mes semaines sont VRAIMENT chargées. Déjà en temps normal, il n’y a pas beaucoup de place à l’horaire pour autre chose que l’entraînement.
Je dois vous avouer que je ne fais pas beaucoup de choses à part m’entraîner, manger et dormir. C’est vraiment important pour moi d’avoir une préparation impeccable, parfaite, pour les Jeux. Ainsi, quand je vais me présenter à Rio, je n’aurai pas à penser à ça. Je saurai que j’aurai fait du mieux que je peux pour me rendre à ce moment si important.
Le matin, je me réveille vers 6 h 30 pour avoir le temps de bien déjeuner avant le début de l’entraînement sur la piste qui commence à 8 h 30. Entre 12 h 30 et 15 h, je profite d’une pause dîner et d’une récupération. Je suis ensuite de retour au gymnase pour trois autres heures ou trois heures et demie d’entraînement.
Je suis très chanceux parce que je suis quelqu’un qui prend bien l’entraînement. Je peux aller en chercher beaucoup plus que la plupart des athlètes au cours d’un même bloc.
Ce sont vraiment de petites choses qui influencent ma forme physique, comme à quel point je mange ou à quel point mon sommeil est réparateur. Le milieu du sport de haut niveau, ce n’est pas seulement une question d’entraînement, c’est un mode de vie. À l’approche des Jeux, tout se multiplie!
J’ai toujours été quelqu’un d’extrêmement sérieux à l’entraînement. C’est une mentalité que j’ai fréquemment observée chez les athlètes qui pratiquent un sport de type sprint.
Nous sommes extrêmement sérieux au travail, mais dans une ambiance joviale. Nous avons beaucoup de plaisir entre les efforts, heureusement, parce que sinon ce serait presque impossible de soutenir la cadence. C’est tellement dur sur le corps, chaque effort fait mal. Il faut des moments de détente.
Actuellement, j’ai une atmosphère et une organisation optimales pour que ma préparation pour Rio se passe le mieux possible. Il y a beaucoup de professionnels et d’entraîneurs pour épauler l’équipe, sans compter que nous sommes au vélodrome de Milton. C’est notre maison!
Le dimanche, c’est congé. Et quand je dis congé, je pèse le mot! Mes dimanches ne sont pas très palpitants à décrire. Je dors énormément et je me réveille quelques fois pour manger, parce que je dois manger énormément!
Un texte d’Hugo Barrette
(Avec la collaboration de Sportcom)
LA UNE : Hugo Barrette à l’entraînement. PHOTO : JEAN-PATRICK BALLEUX