Lancement en images de la 141e saison de pêche au homard aux Îles-de-la-Madeleine

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La pêche au homard dans la zone 22, soit les Îles-de-la-Madeleine, s’est ouverte comme prévu dimanche matin à 5 h.

Le lancement de la saison avait été retardé de 24 heures pour des raisons de sécurité.

La pêche au homard dans la zone 22, soit les Îles-de-la-Madeleine, s’est ouverte comme prévu dimanche matin à 5 h. Le lancement de la saison avait été retardé de 24 heures pour des raisons de sécurité.

Au Québec, la pêche au homard ne dure que quelques semaines principalement en mai et en juin avant la mue. Le jeune capitaine Francis Éloquin était de ceux qui sont partis dimanche matin. Le capitaine qui compte sept ans d’expérience est toujours un peu fébrile avant le grand départ. Il en a discuté, vendredi, sur les ondes de Radio-Canada.

«Ce sont de grosses journées de travail, de 12 à 18 heures par jour. Les premières journées, c’est toujours un peu plus long. Il y a un peu plus de homards, un peu plus de trafic.»Capitaine Francis Éloquin

L’animatrice Maude Rivard discute avec le capitaine Francis Éloquin de la grande mise à l’eau 2016.

La mise à l’eau est une grande journée aux Îles. Les pêcheurs se préparent depuis plusieurs semaines. Il faut inspecter et remettre en ordre les bateaux, préparer et embarquer les casiers. C’est aussi une journée d’activités qui, cette année, se déroule sous le parrainage du comédien et amateur de pêches, Gaston Lepage.

Vendredi, Pêches et Océans avait décidé de reporter le départ en raison d’un ensablement au quai de Pointe-aux-Loups jumelé à de forts vents. Comme les bateaux sont chargés de casiers et plus instables dans les vagues et la houle, les autorités ont préféré attendre un moment sans vent avant de sonner la mise à l’eau, afin de ne pas mettre en danger les équipages.

Prix à déterminer

Par ailleurs, les pêcheurs partent sans savoir quel sera le prix payé au débarquement. Les négociations entre l’Office des pêcheurs de homard des Îles-de-la-Madeleine et les industriels de la pêche sont toujours en cours.

Selon Pêches et Océans, les taux d’exploitation de la ressource aux Îles ne compromettent pas la viabilité de la population de homard. Selon les scientifiques le stock est dans la zone saine.

Selon Pêches et Océans, les taux d’exploitation de la ressource aux Îles ne compromettent pas la viabilité de la population de homard. Selon les scientifiques le stock est dans la zone saine.

Des discussions ont lieu vendredi soir et selon le négociateur de l’Office des pêcheurs, Me Claude Régnier, une entente est à portée de main et pourrait être signée cette semaine. Le prix du homard au débarquement est géré aux Îles par une convention entre pêcheurs et propriétaires d’usine ce qui est différent du homard pêché en Gaspésie où le prix payé par les industriels fluctue selon le marché.

L’an dernier, les pêcheurs madelinots ont obtenu 5,85 $ la livre au débarquement. En moyenne, le prix au débarquement est plus élevé au Québec que dans les cinq provinces du golfe.

Au total, 325 bateaux transportant environ 850 pêcheurs et aide pêcheurs ont pris la mer dimanche matin à partir des neuf ports de pêche de l’archipel. Exceptionnellement, ils pourront lever leurs premiers casiers dès lundi.

 

LA UNE : Photo : Ici.Radio-Canada.ca