Pêche et aquaculture commerciales – M. Germain Chevarie participe à la rencontre du Conseil canadien des ministres des pêches et de l’aquaculture

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L’adjoint parlementaire du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et député des Îles-de-la-Madeleine, M. Germain Chevarie, a participé à la rencontre du Conseil canadien des ministres des pêches et de l’aquaculture (CCMPA) qui se tenait à Saint Andrews, au Nouveau-Brunswick, les 21 et 22 juin derniers. Il a profité de cette tribune pour présenter et discuter des enjeux prioritaires pour le Québec en matière de pêche et d’aquaculture.

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Lors du dîner privé des ministres et sous-ministres du CCMPA, les représentants des provinces de l’Atlantique, du Québec et du Nunavut ont discuté d’enjeux propres aux activités de pêche et d’aquaculture sur la côte atlantique du Canada, dont notamment celui du homard. À cet égard, rappelons que le ministère des Pêches et des Océans (MPO) a récemment annoncé que la taille minimale de capture du homard pêché dans la zone 25 serait haussée de 72 à 77 mm d’ici 2018. « Le Québec est d’accord avec cette décision, mais il juge que du travail reste à faire en matière de gestion de la pêche au homard afin de protéger la ressource et d’améliorer la qualité du produit débarqué », a déclaré M. Chevarie.

Les aires marines protégées étaient également à l’ordre du jour de la rencontre. En cette matière, le Québec collabore avec le gouvernement fédéral par l’entremise du Groupe bilatéral sur les aires marines protégées (GBAMP). Ce groupe favorise une discussion respectueuse afin de maximiser l’effet de complémentarité des compétences respectives des deux gouvernements en matière de conservation de la biodiversité marine et de mise en valeur des ressources halieutiques.

Les ministres du CCMPA ont également examiné la Stratégie de développement de l’aquaculture (SDA) qui préconise un développement durable sur le plan environnemental. Le Québec a réitéré ses préoccupations quant au respect de ses champs de compétence constitutionnels et au risque de duplication des formalités réglementaires pour les entreprises aquacoles dans l’application du Règlement sur les activités d’aquaculture. Bien qu’il soit en accord avec les objectifs de la protection de l’environnement et de la santé des animaux aquatiques visés par le régime réglementaire fédéral, le Québec a fait valoir qu’il possède ses propres outils législatifs et réglementaires. C’est pourquoi il n’adhère pas à la SDA.

Les membres du CCMPA ont également renouvelé leur engagement de collaborer dans la lutte aux espèces aquatiques envahissantes. Le Québec a rappelé qu’il dispose également des pouvoirs législatifs et réglementaires pour contrôler les espèces aquatiques envahissantes et qu’il est préoccupé par les possibilités de dédoublement ou d’empiétement de ses compétences en la matière par les orientations fédérales. Toutefois, le Québec a fait valoir qu’il appuyait les démarches du MPO auprès de Santé Canada pour faciliter l’homologation d’herbicides contre les espèces végétales aquatiques envahissantes.

Enfin, les membres du CCMPA ont discuté de la manière de travailler ensemble afin de favoriser l’accès au marché mondial des poissons et des fruits de mer, y compris le phoque. À ce sujet, M. Chevarie a demandé au gouvernement fédéral d’accroître ses efforts pour soutenir la chasse commerciale au loup-marin.

« Cette rencontre représentait une occasion de sensibiliser le gouvernement fédéral aux enjeux prioritaires du Québec. Nous avons eu de bonnes discussions au cours de ces deux journées et avons abordé un large éventail de sujets. Il est temps de travailler sur des solutions durables au profit de l’industrie et du Québec », a conclu l’adjoint parlementaire du ministre Pierre Paradis.

 

SOURCE Cabinet du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation
Photos : Facebook