BILLET – Je sais que tout sera vraiment spécial lorsque j’arriverai dans le Village olympique de Rio. Juste d’être enfin là-bas va faire monter le niveau d’excitation d’un cran. Par contre, je sais que je ne me laisserai pas distraire par l’ambiance. Je me connais et je suis quelqu’un de très concentré sur le travail que j’ai à accomplir.
Ma vie au Brésil jusqu’au 16 août, jour de ma course, va être très simple. Je ne ferai rien qui sort de l’ordinaire. Déjà de manger à la cafétéria avec les autres athlètes, ce sera assez pour me motiver et me mettre dans l’ambiance des Jeux.
Lorsque je serai sur la ligne de départ, je ne pense pas être plus stressé qu’à l’habitude, un peu comme aux Jeux panaméricains. Ma philosophie consiste à me mettre beaucoup, beaucoup de pression sur les épaules jusqu’au jour de la course. Je fais l’inimaginable pour avoir une préparation parfaite. Je me pousse à fond chaque jour.
En arrivant au Brésil, je m’attends à être dans la forme de ma vie. Le stress se dissipera pour faire place à l’excitation. Je suis conscient que ce sera la plus grosse course des quatre dernières années. Quand je serai sur mon vélo, je saurai que j’ai tout fait pour être au sommet de ma forme.
Je contrôle mon propre destin, mais pas ce que les autres vont faire. Je ne veux donc pas penser à ça et m’ajouter de la pression. Une fois le départ donner, je vais y aller à fond et offrir mon meilleur.
C’est sûr que je m’en vais aux Jeux olympiques pour gagner. À partir de là, je vais tout faire pour y arriver. Si les résultats ne viennent pas, ce ne sera pas une déception, puisque je saurai que j’ai tout fait pour que ma préparation soit parfaite!
Un texte d’Hugo Barrette avec la collaboration de Sportcom
LA UNE : Le cycliste Hugo Barrette PHOTO : MARK BLINCH
