Le ministère des Pêches et des Océans du Canada a l’intention de se procurer sept planeurs semi-autonomes dans le but d’amasser des données sur les océans.
Ils appuieraient ainsi les chercheurs de Pêches et Océans dans leur travail. Les planeurs ont l’avantage de pouvoir être déployés plus souvent et pour de plus longues périodes.
Ces machines sont alimentées par une petite batterie dont l’électricité est utilisée pour faire tourner une hélice ou ajuster leur flottabilité.
Ils peuvent plonger à plusieurs centaines de mètres de profondeur et une recharge leur permet de parcourir entre 700 et 3000 km selon le modèle. Leur vitesse normale se situe par contre entre 0,5 et 1,5 km/h.
Jusqu’à cinq planeurs pour l’est du pays
Les planeurs semi-autonomes sont utilisés au pays depuis près de six ans déjà. Durant ces années, Pêches et Océans a travaillé en collaboration avec des chercheurs de l’Université Dalhousie, à Halifax, et de l’Université de Victoria, en Colombie-Britannique.
L’organisme fédéral veut maintenant ses propres planeurs. « Ils seront utilisés pour améliorer le rendement de nos trois sorties d’échantillonnage annuelles », a fait savoir un porte-parole du ministère.
Le gouvernement a lancé un appel d’offres pour deux planeurs qui seront utilisés sur la côte ouest du pays. Sur la côte ouest, ce sont jusqu’à cinq engins qui pourraient être achetés.
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