Le Bureau de la sécurité des transports (BST) a déclenché une enquête officielle sur les causes du chavirement du bateau Emma Joan.
Le homardier a chaviré au retour d’un voyage de pêche au homard dans le port de Grosse-Île, aux Îles-de-la-Madeleine, le 20 mai dernier.
Les deux pêcheurs à bord du navire ont été secourus sans problème. Deux enquêteurs du BST se sont rendus dans l’archipel pour questionner les témoins après l’incident, mais les causes officielles demeurent inconnues.
Au lendemain de l’accident, le président de la Inshore Fishermen’s Association, David Burke, estimait que le problème d’accumulation de sable mal dragué depuis des années pourrait l’expliquer.
Le gestionnaire des opérations régionales du secteur atlantique du BST, Pierre Murray, promet que toutes les hypothèses seront étudiées, comme le dragage, les conditions météo, les communications et les compétences des pêcheurs.
Ce travail prendra du temps. « Lorsqu’on que ça prend un an à un an et demi à faire un rapport, y’a une raison pour ça. On va regarder finalement toutes les facettes, tous les facteurs qui ont pu jouer un jeu », dit-il.
L’objectif demeure l’amélioration de la sécurité à bord de tous les navires, répète M. Murray.
«Il y a beaucoup de petits ports de pêche à la grandeur de la région Atlantique, à la grandeur du Canada qui pourraient bénéficier, de savoir qu’est-ce qui s’est passé exactement dans ce cas-ci.» – Pierre Murray , gestionnaire des opérations régionales du secteur Atlantique du BST
Le rapport du BST sera rendu public à la fin de l’enquête d’ici 12 à 18 mois.
Selon les informations de Line Danis