Une délégation des Îles de la Madeleine, archipel situé à l’embouchure du Saint-Laurent au Québec, est venue passer quelques jours dans la Manche. Avant de filer vers la Bretagne et les Pays de la Loire. Au menu étudier comment ici on travaille sur la transition énergétique, la lutte contre l’érosion de la côte, le traitement des déchets.
Le département de la Manche est lié avec le territoire des Îles de la Madeleine depuis 1994 par une convention de coopération. Depuis bientôt 25 ans, de nombreux échanges culturels, éducatifs et institutionnels ont émaillé ce partenariat historique entre les deux collectivités.
Des liens privilégiés qui ont permis aux Îles et à la Manche de collaborer sur des enjeux territoriaux communs et ont mené à la signature, en 2009, d’une entente de coopération identifiant des secteurs d’interventions prioritaires comme la transition énergétique et écologique.
Énergie, environnement au cœur de la visite
La venue de la délégation est une nouvelle opportunité saisie pour resserrer les liens entre les Îles de la Madeleine et le département de la Manche et développer de futures collaborations. Il s’agit également d’établir les bases d’un renouvellement d’entente de coopération à l’approche du 25e anniversaire du jumelage, en 2019.
Ces jours-ci la délégation de Madelinots et de Madeliniennes s’est intéressée, en raison de préoccupations que partagent les deux territoires à l’évolution du trait de côte, à l’érosion, à la gestion des déchets mais aussi à la production et à l’acheminement d’énergie.
Des exemples à étudier
Modèles à étudier pour les invités l’archipel de Chausey et sa transition énergétique en visant l’objectif de consommer moins et de produire une énergie propre. À savoir grâce au photovoltaïque associé à l’hydrogène pour le stockage. A été abordée aussi la mobilité hydrogène.
Le maire des Îles de la Madeleine Jonathan Lapierre a pu conduire un véhicule à hydrogène du conseil départemental. L’érosion côtière a été vue avec le conservatoire du littoral prenant pour exemple le cas de Gouville-sur-Mer. Enfin, la gestion des déchets, leur stockage avec production d’énergie et valorisation de la chaleur grâce à la production de spirutine, a été étudiée également par la délégation québécoise.
LA UNE : La délégation des Îles de la Madeleine avec au centre, en costume cravate, le maire Jonathan Lapierre dans la salle des sessions avec les élus Valérie Nouvel et Jean-Marc Julienne. | Ouest-France
