Animation de l’écrasement d’avion qui emportait Jean Lapierre et six autres passagers

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La mort du chroniqueur politique Jean Lapierre, de quatre de ses proches et des deux pilotes dans l’écrasement d’un avion aux Îles-de-la-Madeleine en mars 2016 était évitable conclut le Bureau du Coroner.

Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a publié aujourd’hui son rapport d’enquête (A16A0032) sur la collision mortelle avec le relief d’un bimoteur turbopropulsé Mitsubishi MU-2 qui est survenue aux Îles-de-la-Madeleine (Québec) en mars 2016. Le rapport souligne les risques de poursuivre une approche non stabilisée jusqu’à l’atterrissage, qui constitue l’un des principaux enjeux de sécurité sur la Liste de surveillance du BST auxquels il faut remédier pour rendre le réseau canadien des transports encore plus sécuritaire.

Le 29 mars 2016, le MU-2 a quitté l’aéroport de Montréal/Saint-Hubert à destination des Îles-de-la-Madeleine (Québec), un vol d’environ deux heures. À bord, il y avait le pilote, un passager-pilote et cinq passagers. Durant l’approche finale, alors que l’appareil était à 1,4 mille marin à l’ouest-sud-ouest de l’aéroport, il a dévié au sud de la trajectoire d’approche. Vers 12 h 30, heure avancée de l’Atlantique, le pilote a perdu la maîtrise de l’avion, qui a percuté le relief dans une assiette presque à l’horizontale. L’appareil a été détruit, et tous les occupants ont été mortellement blessés.

Le MU-2 est un aéronef de haute performance, qui présente des défis à piloter, notamment à faible vitesse et surtout durant des applications soudaines de la puissance moteur. Tandis qu’il était en vol de croisière, le pilote a modifié son plan d’approche pour retarder l’amorce de la descente. De ce fait, l’appareil s’est retrouvé au-dessus du profil de descente prévu et le pilote a eu moins de temps à sa disposition pour compléter ses listes de vérification tout en surveillant la vitesse, l’altitude et le taux de descente, ce qui a ainsi augmenté sa charge de travail. Dans ces conditions, le pilote n’a sans doute pas réalisé que d’abandonner l’approche lui permettrait d’alléger sa charge élevée de travail, et il a poursuivi avec une approche non stabilisée. Durant les derniers moments de vol, le pilote a perdu la maîtrise de l’aéronef lorsqu’il a rapidement augmenté la puissance moteur à faible vitesse et à basse altitude, ce qui a déséquilibré l’appareil et provoqué un abrupt roulement à droite et la chute rapide de l’avion. Le pilote a réussi à remettre les ailes à l’horizontale, mais l’appareil volait trop bas pour permettre un rétablissement avant de percuter le relief.

Source : Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST)