Le jeune boeuf des Îles-de-la-Madeleine

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Quand on pense aux Îles-de-la-Madeleine, on pense fruits de mer : homard, moules, pétoncles et huîtres. On pense peu à la viande et pourtant, comme l’indique Claude Brunet dans son reportage, il y a plusieurs éleveurs de bétails aux Îles dont Bernard Langford.

Entre terre et mer
Bernard Langford est le capitaine du bateau de croisière CTMA Vacancier, qui fait la navette entre Montréal et les Îles-de-la-Madeleine. En vacances, il fait les foins à sa ferme de Havre-aux-Maisons afin de nourrir 65 bêtes : des vaches, des veaux et des jeunes boeufs. Bernard Langford partage ainsi sa vie entre la mer et la terre.

Son grand-père et son père ont toujours eu des animaux à cet endroit. Voilà quelques années, Bernard Langford a décidé d’augmenter le cheptel afin d’élever des jeunes boeufs pour leur viande. Lui et un autre producteur de boeufs espéraient ainsi sauver le seul abattoir des îles.

Mais après 5 ans, l’abattoir vivote encore. « Il n’y a pas assez de volume pour que ça soit rentable », explique le producteur.

Un produit prisé
Pourtant, le jeune boeuf des îles gagnent en popularité. Les restaurants madelinots lui font une place de choix au menu. Les touristes cherchent des aliments locaux et comme il n’y plus de poissons, ils se tournent vers la viande locale : jeune boeuf, veau, agneau et sanglier.

« C’est une viande qui est très tendre », commente M. Langford à propos de ses bêtes, qui sont majoritairement de type Angus, bien qu’elles ne soient pas pure race, et élevées sans hormones. « C’est une viande persillée au goût. Les fines bouches voient la différence. »

Photo : Radio-Canada/Claude Brunet