Selon plusieurs, les Acadiens n’ont jamais été aussi présents en musique au Québec et sur la scène musicale francophone nationale. Les artistes tels que Marie-Ève Janvier et Jean-François Breau, entre autres, sont nommés au gala de l’ADISQ ce weekend.
D’autres artistes d’origine acadienne sont également en nomination dans des catégories prestigieuses, impliquant le vote du public. Les sœurs Boulay sont en compétition pour le titre de « groupe de l’année ». Lisa LeBlanc, de son côté, est nommée dans la catégorie « artiste féminine de l’année ».
Selon le père et gérant de Jean-François Breau, Denis Breau, des chanteurs et artistes comme Roch Voisine et Édith Butler ont beaucoup contribué à ouvrir des portes et le marché québécois pour les artistes d’aujourd’hui.
Il est donc plus facile et possible pour des jeunes musiciens d’ici de s’améliorer dans leur art afin de se faire remarquer avec des maisons de production prestigieuses à l’extérieur des Maritimes.
Yannick Masse de la maison de musique montréalaise, Bonsound, les gens « se parlent plus » et la communication est meilleure entre les Acadiens et les maisons de production québécoises. C’est Bonsound qui est responsable du groupe Les Hay Babies.
« On est tous des amis, la maison de musique Audiogram et compagnie. »
La perspective du genre de musique des Acadiens change et évolue également selon Simon Robitaille, de l’agence de promotion Taxi Promo. Il est, entre autres, responsable des carrières de Joannie Benoît et Maxime McGraw.
« Je pense que le principe que les artistes au Nouveau-Brunswick qui quittent tranquillement, mais sans nécessairement délaisser tout à fait (le Nouveau-Brunswick) avant c’était plus « trade », plus country, plus folklorique. Mais avec Jean-Francois, Wilfred, on a découvert autre chose! »
Le changement de perception de ce que font les Acadiens en musique est donc bien implanté. Le son de la texture musicale évolue aussi avec le temps.
Sur la photo : L’artiste acadienne Lisa Leblanc
