Naufrage de l’Acadien II : un règlement à l’amiable à l’horizon

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Un règlement à l’amiable pourrait avoir lieu dans le dossier du naufrage de l’Acadien II, plus de six ans après cette tragédie qui a causé la mort à quatre Madelinots.

Il s’agit d’un développement important dans la poursuite de 3,8 millions de dollars des familles des victimes et des deux survivants intentée contre la Garde côtière canadienne.

Une conférence de règlement à l’amiable se déroulera en avril prochain devant un juge de la Cour fédérale aux Îles-de-la-Madeleine.

L’un des avocats des familles, Me Fernand Deveau, soutient que c’est une décision majeure. « Le juge va faire son rapport et va convenir s’il est possible ou non de régler à l’amiable, indique-t-il. S’il n’y a pas de possibilité de finaliser une entente entre les parties, le dossier sera remis sur les rails pour être entendu au procès à peu près un an après cette date-là. »

Le 28 mars 2008

Le drame remonte au 28 mars 2008, une date qui évoque encore des souvenirs douloureux pour la communauté des Îles-de-la-Madeleine.

Des chasseurs de phoques des Îles quittent Cap-aux-Meules à bord du navire Acadien II. Les glaces rendent la navigation périlleuse dans le golfe du Saint-Laurent.

Alors qu’ils éprouvent des problèmes mécaniques, les chasseurs du navire lancent un appel d’urgence à la Garde côtière canadienne.

Le brise-glace Sir William Alexander, qui naviguait non loin de l’Acadien II, leur vient en aide. Lors du remorquage, l’Acadien II chavire à l’insu de l’équipe de la Garde côtière, entraînant la mort de quatre Madelinots. Le corps de l’un des pêcheurs décédés manque aujourd’hui à l’appel.

Deux membres de l’équipage, Claude Desraspe et Bruno-Pierre Bourque, sont sauvés des eaux glaciales par d’autres chasseurs qui naviguent derrière eux.

Simulations et analyses

Plusieurs simulations de la tragédie ont été effectuées ces dernières années par les deux parties.

Une dernière expertise technique sera réalisée au cours des prochaines semaines pour évaluer le comportement des hélices d’un navire pendant un remorquage dans les glaces.