Après la CRÉ, un nouvel organisme prend forme, sous le signe de la prudence

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Avant de mettre en place un nouvel organisme qui succédera à la Conférence régionale des élus (CRÉ), la table des préfets de la Gaspésie et des Îles se donne jusqu’à la fin de l’année pour déterminer la forme qu’il prendra.

À la suite du départ du président de la Table des préfets, le maire de St-Siméon, Jean-Guy Poirier, le porte-parole est le maire des Îles-de-la-Madeleine, Jonathan Lapierre. Il estime qu’un organisme de concertation et de développement est essentiel dans le contexte actuel.

« On se donne jusqu’à la fin de l’année parce qu’on souhaite faire un réel exercice avec chacune de nos MRC, les partenaires du territoire, des organisations, des citoyens qui ont des choses à dire et qui ont des propositions à faire. Il est sage pour nous, les élus, d’écouter, d’échanger et de s’assurer de mettre en place quelque chose qui répond à des besoins locaux, territoriaux et régionaux. » — Le maire des Îles-de-la-Madeleine, Jonathan Lapierre

 

« Ça va être l’enfer à vivre! »

Jean-Guy Poirier a donc quitté son poste, se disant découragé par les mesures d’austérité qui ont mené à l’abolition de la CRÉ.

« C’est dû à un écoeurement (excusez le mot) de ce qui se passe à l’heure actuelle, explique-t-il. Quand on a aboli les CRÉ et les Centres locaux de développement (CLD) on le savait nous, les préfets, qu’il y aurait un problème au niveau de la concertation régionale. Et là, on commence à le vivre. Imaginez tous les organismes qui faisaient affaire avec le CLD et la CRÉ. Là, les argents ne seront plus au rendez-vous. Ça va être l’enfer à vivre! »

 

Le maire des Îles-de-la-Madeleine, Jonathan Lapierre  Photo :  Radio-Canada