Croisières : record d’escales en Gaspésie et aux Îles

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Cinq ports de l’Est du Québec cumuleront 95 escales de bateaux de croisière cette année. La Gaspésie et les Îles de la Madeleine enregistreront une année record avec un total de 65 escales, alors que la Côte-Nord a plus de difficulté à attirer des navires sur son territoire.

La Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine accueilleront cette année respectivement 30 et 35 bateaux de croisières. Le directeur général de l’Association des croisières du Saint-Laurent, René Trépanier, précise qu’il s’agit de deux destinations touristiques de prédilection.

« Il y a une très forte tendance pour Gaspé, où il y a une croissance plus importante que certaines escales de la Côte-Nord », explique-t-il. « Dans l’itinéraire géographique, tous les bateaux contournent la pointe de la Gaspésie et tous les bateaux de croisières passent tout près des Îles-de-la-Madeleine. »

Sur la Côte-Nord, 6 bateaux de croisières s’arrêteront à Sept-Îles, 9 à Havre-Saint-Pierre et 15 à Baie-Comeau.

« Là, il y a trois escales qui se partagent le marché », dit le directeur général de l’Association des croisières du Bas-Saint-Laurent, René Trépanier. « Chacun a ses caractéristiques propres, mais Havre-Saint-Pierre et Sept-Îles sont un peu petit plus éloignées, ce qui fait en sorte que les lignes de croisière vont opter pour des escales où il y a moins de temps de navigation, moins de milles nautiques. »

« La Côte-Nord a une tradition un peu plus industrielle, qu’on pense à Sept-Îles et à Baie-Comeau.  » — René Trépanier, directeur général de l’Association des croisières du Bas-Saint-Laurent

 

Havre-Saint-Pierre mise sur l’attrait des îles Mingan et une escale est prévue en juin à l’île d’Anticosti, une première depuis 2008.

D’après l’Association des croisières du Saint-Laurent, 65 % des visiteurs qui font escale au Québec viennent des États-Unis et 35 % sont Européens.