Le Cirque Éloize dans la revue Les Affaires

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LE CIRQUE AU CARRÉ par Marie-Claude Morin.«Le Cirque Éloize passe en vitesse supérieure, multipliant les tournées à l’étranger et produisant lui-même ses spectacles. Pour réaliser cette ambition, il s’est trouvé un partenaire de taille : le Cirque du Soleil. Comment faire pour qu’un mariage de raison devienne heureux et fructueux.»À peine nous sommes-nous serré la main que Jeannot Painchaud nous entraîne dans les dédales de l’ancienne gare Dalhousie, dans le Vieux-Montréal. Les exploits passés du Cirque Éloize, les 420 villes visitées par sa troupe, la tournée actuelle du spectacle ID en Europe et le retour de Rain à Montréal peuvent attendre. Le PDG du cirque veut nous parler de ses projets. Tout en arpentant une salle au plafond d’une hauteur vertigineuse, d’où pendent une multitude de câbles, il décrit ce à quoi ressemblera le siège du deuxième plus grand cirque du Québec, une fois le projet de rénovations de 12 millions dollars terminé. Une salle de répétition format théâtre, des équipements de cirque à la fine pointe de la technologie, un salon pour les artistes, de nouveaux bureaux, un quai de chargement… le lieu qui a vu naître le cirque québécois – l’École de Cirque y était installée de 1986 à 2003 – doit évoluer au rythme endiablé d’Éloize. Car pour l’ancien artiste du vélo, il n’y a pas de doute : le cirque qu’il a fondé en 1993 en compagnie d’autres Madelinots doit grandir. Encore. Une affirmation qui est tout sauf anodine, quand on sait qu’elle a causé le départ de deux associés en 2010 et amené Jeannot Painchaud à signer un partenariat inimaginable pour lui il y a cinq ans à peine. Pour racheter les parts de Daniel Cyr et de Julie Hamelin, qui souhaitaient que le Cirque Éloize garde une taille modeste, il a frappé chez celui dont il s’est tant défendu d’être le petit frère : le Cirque du Soleil. »C’est le fruit d’une longue réflexion », dit celui qui a quitté la scène en 1998 pour se consacrer à plein temps à la gestion d’Éloize. Vêtu d’un t-shirt, de jeans et de souliers pointus, avec ses boucles et sa barbichette, il ne donne pas ses 45 ans. Si son style décontracté rappelle celui de Guy Laliberté, Jeannot Painchaud a dès le départ choisi pour son cirque un créneau différent de celui de l’ancien échassier.Dans les spectacles d’Éloize, présentés en salle plutôt que sous le chapiteau, les artistes doivent jongler, non seulement avec des balles, mais aussi avec le chant, la danse et le théâtre. « Éloize, ce n’est ni une copie, ni un cirque en réaction au Cirque du Soleil. Éloize, c’est Éloize », observe Stéphane Lavoie, directeur général de la Tohu et du festival Montréal Complètement Cirque.

 

Photo : Martin Flamand

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