Appel à la mobilisation contre la fermeture du centre de sauvetage de Québec

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La disparition, le 1er avril, du seul centre de sauvetage maritime bilingue, établi à Québec, il y a 35 ans, suscite encore de vives réactions dans les milieux maritimes.Malgré les protestations de la Garde côtière auxiliaire du secteur de Rimouski et de plusieurs associations de pêcheurs, dont celle des Îles-de-la-Madeleine, malgré les interventions de l’opposition officielle à Ottawa, le gouvernement fédéral fait la sourde oreille. Ottawa a toujours l’intention de fermer le centre de coordination des opérations de recherche et sauvetage de la Garde côtière à Québec pour des raisons budgétaires.Les sauvetages aériens et maritimes bilingues seront, après le 31 mars 2012, coordonnés par les Forces canadiennes à partir des bases de Trenton en Ontario et de Halifax.Le NPD monte aux barricadesLa députée néo-démocrate de la circonscription de Québec, Annick Papillon, croit maintenant qu’il faut susciter une mobilisation générale des municipalités riveraines et de tous les acteurs concernés.Selon Mme Papillon, seule l’opinion publique peut désormais infléchir le gouvernement de Steven Harper.Annick Papillon rappelle que depuis cette annonce, la députation néo-démocrate est intervenue énergiquement pour convaincre les conservateurs de faire marche arrière.La députée affirme avoir elle-même vainement multiplié les interventions à la Chambre des communes. D’après Mme Papillon, le ministre de Pêches et Océans Canada, Keith Ashfield, n’a écouté aucune des propositions formulées par l’opposition pour sauver le centre de sauvetage.Même attitude, selon la députée Papillon, chez son collègue conservateur de Lévis -Bellechasse, Steven Blaney.Annick Papillon raconte qu’après avoir solliciter un entretien sur le sujet avec M. Blaney, la députée néo-démocrate a plutôt eu droit à une conversation téléphonique avec une conseillère en relations avec les médias de Pêches et Océans Canada.Toutefois, malgré les appels à la mobilisation, outre les groupes directement concernés, peu de voix se sont fait entendre jusqu’à présent pour protester contre la décision gouvernementale. L’opinion publique ne semble pas au diapason de la colère que suscite cette décision dans les milieux maritimes.Chaque été, le centre de sauvetage répond à plus d’un millier d’appels de détresse. Les navigateurs craignent notamment, avec la localisation des services en Nouvelle-Écosse et en Ontario, que des problèmes de langue et de méconnaissance de la géographie entrainent des délais lors des opérations de sauvetage.D’après un reportage de Jean-François Roy

 

 

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