La commémoration de la Déportation prendra une nouvelle ampleur à l’Î-P-É

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La déportation des Acadiens de l’Île-du-Prince-Édouard qui sera mieux connue à la suite de la reconnaissance que le gouvernement fédéral lui a récemment accordée.La déportation de 1758 des Acadiens de l’île Saint-Jean, qui s’appelle aujourd’hui l’Île-du-Prince-Édouard, est un des chapitres les moins connus du Grand Dérangement. Pourtant, il s’agit de la phase la plus massive et la plus meurtrière de cette opération, indique l’historien Georges Arsenault, président du comité historique Soeur-Antoinette-DesRoches.« Il y a à peu près 3000 Acadiens qui ont été déportés de l’île sur une population de moins de 5000. Puis, il y a eu trois naufrages. Il y a seulement à peu près un tiers des 3000 déportés qui ont survécu », explique M. Arsenault.Aujourd’hui, les Acadiens de l’Île-du-Prince-Édouard sont les descendants des colons qui ont réussi à s’échapper et de ceux qui sont retournés dans la région après les événements.La Commission des lieux et monuments historiques du Canada a reconnu récemment cette déportation comme un événement d’importance historique nationale. Georges Arsenault indique qu’elle doit maintenant concevoir une plaque commémorative.« La Commission a recommandé que la plaque soit installée au lieu historique Port-la-Joye-Fort-Amherst parce que c’est de là qu’a été coordonnée la déportation de 1758 », souligne M. Arsenault.Une cérémonie formelle aura lieu probablement plus tard cette année.

 

 

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