Le sort de nombreux phares à l’Île-du-Prince-Édouard est toujours incertain

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Plusieurs collectivités à l’Île-du-Prince-Édouard évaluent toujours les arguments pour et contre la prise en charge des phares que le gouvernement fédéral juge excédentaires.Ces collectivités ont jusqu’à la fin de mai pour manifester leur intérêt. Dans certains cas, cette décision est un véritable dilemme.Le phare de Cap-Egmont, par exemple, surplombe majestueusement le détroit de Northumberland. Du site, la vue est magnifique, particulièrement par temps gris et venteux. Pêches et Océans Canada le remplacera par une tour, dont l’entretien est plus simple.Ce phare perché sur une falaise rouge a cependant une valeur patrimoniale. Le fédéral propose de le confier à la collectivité pour la somme symbolique de 1 $.Jeannita Bernard, présidente de l’Association touristique Évangéline, indique que les gens ne manquent pas d’idées pour mettre ce phare en valeur. Elle exprime toutefois certaines réticences.« Il y a toutes sortes de questions qu’on se pose là, tout de suite, par rapport au maintien, à l’entretien, à sa localisation parce qu’il y a de l’érosion dans ce bout-là », indique Jeannita Bernard.Plus d’une vingtaine de collectivités ont le même genre de dilemme. La présidente de la Société des phares de l’Île-du-Prince-Édouard, Carol Livingstone, les encourage pourtant à acquérir leur phare. Elle souligne qu’ils font partie du paysage et du patrimoine insulaire.Les collectivités qui choisiront de s’occuper de leur phare auront trois ans pour présenter un projet détaillé. Les phares qui ne trouveront pas preneurs seront vendus aux particuliers ou démolis.

 

 

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