Une taxe sur l’essence pourrait financer le transport collectif

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Le Réseau de transport collectif de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine (RÉGÎM) demande au gouvernement du Québec le droit de prélever une taxe de 1,5 ¢ sur chaque litre d’essence vendu dans la région pour se financer.Le service de transport mis en place il y a un an et demi a prouvé sa raison d’être, mais demeure incapable de s’autofinancer.Les programmes qui ont permis la mise sur pied du réseau grâce à des subventions de 1,8 million de dollars ne seront pas renouvelés en 2013.Comme prévu dans la Loi sur les sociétés de transport en commun, le RÉGÎM demande au gouvernement de prélever une taxe spéciale sur la consommation d’essence.Le président du réseau, Jonathan Lapierre confirme qu’il en est déjà de même dans les grands centres urbains comme Montréal. « Plus on est petit, plus il faut voir grand », ajoute M. Lapierre.La Conférence régionale des élus appuie cette demande qui permettrait au Réseau de transport collectif de mettre la main sur 2 millions de dollars par année.Le ministre des Finances, Raymond Bachand, pourrait donner le feu vert à la demande lors du prochain budget provincial.Un réseau en croissanceJonathan Lapierre estime qu’il est impératif de trouver du financement afin de continuer à développer le service.Même s’il existe depuis peu, le service de transport collectif répond vraiment aux besoins, selon Jonathan Lapierre. La preuve, soutient-il, est que la fréquentation mensuelle du service est en constante augmentation et que les Gaspésiens et les Madelinots en demandent davantage. « Dans l’ensemble de la région, les gens réclament plus de circuits », explique-t-il.À ce jour, 70 000 passagers ont utilisé le réseau qui compte une vingtaine d’autobus.D’après un reportage de Line Danis

 

 

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