Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine : plus de 22 millions de déficits dans les hôpitaux

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Le retour à la stabilité financière demeure un objectif difficilement atteignable pour les cinq centres hospitaliers de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. Le total des déficits accumulés depuis 2005 se chiffre à plus de 22 millions de dollars.La direction de l’Agence régionale de santé et de services sociaux ne peut pas prévoir quand les centres de santé pourront commencer à rembourser leurs emprunts et cesser de payer des intérêts.Un début d’année qui fait malPour les neuf premiers mois de la présente année financière, trois des cinq centres de santé de la Gaspésie et des Îles ont réalisé des déficits totalisant 3 millions de dollars.Le centre de la Haute-Gaspésie cumule un manque à gagner de 350 000 $ et celui de la Baie-des-Chaleurs, près de 600 000 $. La situation aux Îles-de-la-Madeleine est encore pire, avec un passif de plus de 2 millions de dollars.Selon le directeur général de l’agence, Gilles Pelletier, le déficit dans l’archipel aurait même pu être de 30 % plus élevé, puisque ce bilan financier inclut la somme de 1,2 million consenti par Québec à titre d’ajustement budgétaire. L’an dernier, le ministre Yves Bolduc avait confirmé un budget récurrent supplémentaire de 1,2 million de dollars à l’hôpital afin de couvrir une partie des frais liés à l’insularité.Une situation intenableDepuis sept ans, les centres de santé de la région ont dû contracter des emprunts pour combler leurs déficits. Il est impossible pour le moment de prévoir quand les centres de santé pourront commencer à rembourser ces prêts, mais une chose est certaine, selon Gilles Pelletier, il faudra d’abord renverser la vapeur.D’après M. Pelletier, les intérêts de plusieurs dizaines de milliers de dollars que doivent payer les centres minent leur capacité à développer les services à la population. L’objectif premier demeure donc pour les centres le retour à l’équilibre budgétaire.Par la suite, précise Gilles Pelletier, les administrations pourront utiliser les surplus pour rembourser leurs dettes, mais aussi pour augmenter leurs offres de services.D’après un reportage de Réjan Sirois

 

 

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