Le courant revient petit à petit

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Dans la nuit de mardi à mercredi, des centaines de Madelinots ont retrouvé le courant. Les employés d’Hydro-Québec dépêchés aux Îles-de-la-Madeleine accomplissent « un travail extraordinaire », confirme le maire des Îles, Joël Arseneau, alors que Jean Charest et le PDG de la société d’État, Thierry Vandal, sont attendus sur place en fin de matinée.L’opération « plantage de poteaux » se poursuit sans relâche depuis lundi. En tout, onze équipes de planteurs et cinquante équipes de monteurs sont à pied d’oeuvre. Arrivés par bateau, des dizaines de poteaux ont déjà été remplacés malgré le fort vent qui complique le travail.L’objectif de rebrancher 750 foyers par jour a, malgré tout, été sans doute dépassé mardi. Des centaines d’autres sont toujours privés d’électricité dans les secteurs de Havre-aux-Maisons, Grosse-Île et Grande-Entrée. À Grosse-Île notamment, la coupure pourrait perdurer plus longtemps qu’en ailleurs, car les employés d’Hydro-Québec doivent replanter des poteaux plus grands, d’environ 25 pieds, qui nécessitent un ancrage plus profond.

 

 

Selon les derniers chiffres publiés mercredi matin par Hydro-Québec, le courant a été rétabli pour 100 clients à Havre-aux-Maisons, 400 à Havre-Aubert, 198 à Grosse-Île et 15 à l’Île d’Entrée. Actuellement, 1537 foyers sont toujours privés d’électricité, sur les 7000 que compte l’archipel.Dans les 24 prochaines heures, les équipes de la société d’État ont pour objectif de reconnecter 1100 clients au réseau. L’objectif final étant maintenu pour samedi.Tout juste rentré du Burkina Faso, où il était en mission pour la Fédération canadienne des municipalités, Joël Arsenau se veut rassurant. « C’est un travail de longue haleine, mais les nouvelles sont encourageantes », a déclaré mercredi matin le maire des Îles à l’antenne de RDI. « Chacun joue son rôle, la météo s’annonce clémente et le calendrier [d’Hydro-Québec] est respecté », a-t-il ajouté.L’élu souligne que les Madelinots comprennent la situation, même si elle est assez pénible à vivre. « On n’est jamais à l’abri d’une catastrophe naturelle et on ne peut pas tout prévoir », admet Joël Arsenau, précisant que le contexte insulaire posait « un défi logistique » pour Hydro-Québec. Le maire estime ainsi qu’il faudrait « renforcer le point d’ancrage avec Québec » afin de « pouvoir déployer plus rapidement » les équipes d’intervention.

Pour éviter que le problème ne se reproduise, Joël Arsenau pense qu’il faudrait renforcer la ligne de transport à l’est des Îles.

 

 

 

 

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