Les petits Madelinots débarquent au Tournoi pee-wee pour la première fois depuis 2000

Publicité

Articles similaires

 

Pour la deuxième fois de son histoire, et pour la première fois depuis l’an 2000, le Tournoi international de hockey pee-wee de Québec sera l’hôte d’une équipe des Îles-de-la-Madeleine. Et si les jeunes Madelinots se préparent pour cette aventure depuis octobre dernier, Daniel Sioui, l’initiateur du projet, y travaille, lui, depuis pas mal plus longtemps.«C’est une idée que j’ai eu il y a cinq ans», a expliqué Sioui, originaire de Québec. «Mon petit bonhomme jouait alors au hockey dans la catégorie novice. Et je rêvais de le voir évoluer au Tournoi pee-wee, un événement auquel j’ai pris part en 1974 et dont je connais depuis longtemps le prestige. Je savais aussi que nous avions chez les novices des jeunes avec un certain potentiel qui étaient encadrés par un excellent groupe de parent. C’est là que je me suis dit que nous rions au Tournoi pee-wee en 2011 ou en 2012.»«C’est à la suite de la défaite de ces jeunes en finale atome CC des provinciaux de 2010 que j’ai décidé que c’est en 2012 que nous prendrions part au Tournoi de Québec. C’est le 26 octobre que nous avons appris que nous avions été acceptés.»Réaliser son projet lui a demandé de surmonter plusieurs difficultés, à commencer par celles causées par l’éloignement. Sioui s’est aussi buté à des contraintes sur le plan financier, lui qui avait comme objectif de ne rien demander aux parents des jeunes. Non seulement le nombre de commerçants et d’entreprises susceptibles de commanditer un projet comme le sien est limité, mais, en plus, ils sont extrêmement sollicités. Notamment par toutes les équipes de hockey mineur qui prennent part chaque année aux Championnats régionaux et provinciaux.«Pour cette raison, je m’étais engagé à ne pas chercher de commandites aux Îles-de-la-Madeleine. Je n’avais pas un sou lorsque j’ai mis officiellement en branle mon projet en janvier 2011. L’idée que j’ai eue, c’était de solliciter les fournisseurs des entreprises des Îles. J’ai donc demandé aux marchands de parler de nous à leur fournisseur au moment de placer leurs commandes. Et même si plusieurs personnes m’ont dit que ça ne marcherait jamais, j’ai réussi à recueillir plus de 30000 $, dont 6000 $ grâce au concessionnaire automobile Élie Chevrier, qui nous a remis les sommes recueillies lors de l’activité Montez à bord organisée par Ford Canada.»Arrivée par avionC’est par avion, à l’heure du midi aujourd’hui, que l’avion des Madelinots est attendu à Québec. Pourquoi l’avion? Tout simplement pour limiter au minimum le nombre de jours de classe manqués. «Il y a deux moyens de quitter les Îles : l’avion et le bateau. Et, en hiver, il n’y a que deux bateaux par semaine. Et ça, ça nous obligeait à prolonger notre voyage de cinq jours.»Parce que les jeunes Madelinots – et même leurs parents – étaient tièdes en octobre à l’idée de prendre part à un tournoi dont ils ne connaissaient pas l’ampleur, Sioui a dû leur vendre l’événement. Ses outils : d’anciens athlètes ayant joué à Québec en 2000 et YouTube.«Depuis le mois d’octobre je dis aux jeunes de s’entraîner fort, car ils vont vivre la plus belle expérience de leur vie en tant qu’hockeyeur au niveau mineur. Mais ce sont des enfants. Et pour le comprendre, ils devront le vivre. Mais je sens qu’il y a une fébrilité qui s’installe.»«Personnellement, je suis impatient de les voir débarquer de l’avion. Là, je vais commencer à avoir du plaisir. Immédiatement après, on va se rendre au Colisée Pepsi parce que l’on veut leur faire vivre pendant quatre, cinq heures le Tournoi pee-wee. Et c’est là qu’ils vont réaliser c’est quoi prendre part au plus gros tournoi de hockey pee-wee au monde. C’est pas croyable comment j’ai hâte de leur voir la face dans le Colisée.»

 

 

Source: Jean-François Tardif

Le Soleil

 

 

Cliquez ici pour voir l’article