L’industrie canadienne du phoque à la croisée des chemins

Publicité

Articles similaires

Une pétition pour le paiement du coût réel des déplacements médicaux

Le député péquiste des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, parraine une...

Analyse | Un budget fédéral pour les jeunes… mais écouteront-ils?

Même s’il porte le titre Une chance équitable pour chaque...

Une seconde année de surveillance du hareng printanier aux Îles

Un programme de surveillance communautaire entreprend sa seconde année...

 

L’industrie canadienne du phoque déplore la fermeture récente du marché russe à ses produits et elle espère toujours une ouverture en ChineCette question est à l’ordre du jour du comité consultatif du phoque de l’Atlantique, qui tient sa réunion annuelle à Halifax.Denis Longuépée, un chasseur de phoque bien connu aux Îles-de-la-Madeleine, possède une brochure contre la chasse au phoque qui a été distribuée récemment dans le métro de Pékin.

 

« Vous voyez, c’est toujours le blanchon. Ça fait 30 ans qu’on ne le chasse plus, mais c’est encore la même désinformation. » — Denis Longuépée, chasseur de phoqueDenis Longuépée espère que la Chine ne cèdera pas à ces pressions, car depuis la fermeture du marché russe, le mois dernier, l’industrie fonde beaucoup d’espoir sur la Chine.« On a le premier ministre Harper qui vient de faire un voyage en Chine, où on ne sait pas encore si l’entente a été signée ou non », indique M. Longuépée.Gil Thériault, directeur de l’Association des chasseurs de phoques des Îles-de-la-Madeleine, souligne que plusieurs produits sont tirés du phoque. Il mentionne notamment des terrines des Îles-de-la-Madeleine. Il recommande de développer un marché pour ces produits au Canada même.« Il y a beaucoup de chefs cuisiniers qui ont essayé ce produit-là, qui trouvent ça excellent. Il y a beaucoup de gens qui veulent avoir des produits en fourrure. Il y a beaucoup de gens qui veulent des oméga-3 au Canada. Je pense que si on commençait par bâtir une industrie solide ici, même si elle était à plus petite échelle, déjà on serait beaucoup moins dépendant des marchés internationaux », affirme Gil Thériault.Cette dépendance risque de compromettre la nouvelle saison de chasse, qui doit commencer le mois prochain.

 

 

 

Pour en savoir plus cliquez ici