Plusieurs manifestations ont lieu hier, à Sept-Îles, Rimouski ainsi qu’en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine, en marge du conflit étudiant qui perdure.À Rimouski, entre 50 et 60 personnes, selon la Sûreté du Québec, ont défilé dans les rues de la ville pour dénoncer la loi 78 hier soir. Aucun incident n’a été rapporté et les policiers n’ont pas émis de constat d’infraction puisque l’itinéraire prévu a été respecté. Malgré la pluie, les manifestants ont occupé certains endroits, notamment dans la rue Saint-Germain.En Gaspésie, quelques centaines de personnes ont marché dans les rues de Matane, Bonaventure, Cap-aux-Meules, Gaspé et Sainte-Anne-des-Monts. À Matane, plusieurs manifestants s’étaient couvert la bouche avec des tissus noirs en guise de protestation.À Bonaventure, près de 200 personnes se sont rassemblées pour protester contre la loi spéciale. La marche a par contre été déclarée illégale par la Sûreté du Québec. Certains manifestants n’auraient pas respecté l’itinéraire remis aux policiers 8 heures plus tôt. Ils ont déambulé sur la route 132 pendant quelques minutes, sous le regard des policiers, qui n’ont toutefois procédé à aucune arrestation.Sur la Côte-Nord, une centaine de personnes ont bloqué une voie du boulevard Laure pendant une trentaine de minutes sur l’heure du dîner, avec la collaboration de la Sûreté du Québec.Grève de la faimPendant ce temps, Marik Audet, une citoyenne de Montréal originaire de Bonaventure, poursuit depuis maintenant cinq jours sa grève de la faim pour dénoncer la loi 78. Dans une lettre envoyée au premier ministre Jean Charest, Marik Audet, demande au gouvernement de retirer sa loi spéciale, qu’elle qualifie de « loi matraque ».Sa grève de la faim a recueilli des milliers d’appuis sur les réseaux sociaux, dont Facebook et Twitter. Marik Audet dit se porter bien, après cinq jours sans manger, mais qu’elle ne mettra pas sa vie en danger.
Pour en savoir plus cliquez ici
