L’industrie touristique de la Gaspésie et des Îles de la Madeleine subit les contrecoups de la grève étudiante, malgré le retour en classe de tous les cégépiens. Les entreprises et organismes qui embauchent une main-d’oeuvre étudiante pour la saison estivale sont confrontés à des casse-tête inhabituels.L’organisme Exploramer de Ste-Anne-des-Monts, qui ouvre ses portes dès le 2 juin, doit revoir sa stratégie d’embauche saisonnière. Exploramer ouvre ses portes dès le 2 juin. Six étudiants ont été recrutés auprès du département de biologie de l’Université Laval, puisque leur session universitaire n’a pas été prolongée.Deux autres étudiants qui ont déjà travaillé à Exploramer doivent revenir cet été, mais il demeure difficile de préciser à quel moment. Ladirectrice générale, Sandra Gauthier estime que cette incertitude a des répercussions financières. « On a dû trouver des moyens temporaires pour remplacer ces personnes-là. Ce sera des personnes retraitées qui vont venir à temps partiel nous dépanner. »— Sandra Gauthier, directrice générale Exploramer Du côté des Îles de la Madeleine, la directrice générale du centre nautique L’Istorlet, Rita Castonguay, raconte que trois de ses employés de Montréal se sont entendus avec leur université pour travailler aux Îles cet été. Elle a toutefois dû redoubler d’effort pour combler d’autres besoins. « Au niveau des personnes qui n’ont pas pu se rendre, on a fait des appels à l’Île-du-Prince-Édouard, à la Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick. »— Rita Castonguay, directrice générale du centre nautique L’Istorlet Dans les bureaux d’accueil de l’Association touristique de la Gaspésie, la directrice générale Joëlle Ross est sensible à la cause étudiante. Elle soutient que toute son équipe est disposée à travailler très fort en début de saison, en attendant les étudiants.
Texte: Caroline Cyr, d’après un reportage d’Isabelle GirardPhoto : Centre nautique L’Istorlet
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