Vive tension dans la pêche au homard au Nouveau-Brunswick

Publicité

Articles similaires

 

Les pêcheurs de homards du Nouveau-Brunswick prévoient de nouvelles manifestations, mardi, dans l’espoir d’obtenir un meilleur prix pour leurs prises.Selon le pêcheur Bernard Babineau, les manifestants ont l’intention de bloquer l’accès à une usine de transformation à Neguac.Lors d’une réunion à laquelle a participé le ministre des Pêches du Nouveau-Brunswick, vendredi, les transformateurs ont accepté de payer au moins 2,50 $ la livre pour le petit homard et 3 $ la livre pour le gros.Certains pêcheurs disent qu’ils continueront à manifester jusqu’à ce qu’ils reçoivent 4 $ la livre, le prix auquel ils établissent leur seuil de rentabilité.Des pêcheurs en veulent à leur associationPlusieurs pêcheurs jugent que leurs revendications ne sont pas entendues. Certains d’entre eux mettent en question la direction de l’Union des pêcheurs des Maritimes, l’UPM, leur association chargée de négocier avec les transformateurs et le gouvernement.« Pour que l’UPM représente les pêcheurs, il faut qu’ils aient 80 % du support. Tout de suite, ils ont zéro. Ça fait qu’ils se représentent eux même », affirme Maurice Robichaud, un pêcheur de Kouchibouguac.Certains pêcheurs ne font plus confiance à l’UPM et à son directeur général, Christian Brun. Ils ont rapidement nommé un autre porte-parole, Maurice Martin, un pêcheur. Ce dernier promet de rétablir la confiance en l’UPM par un changement du personnel. « On ne va pas décoller de l’Union, mais on va décoller ceux qui sont là et mettre des pêcheurs », dit-il.Selon Gilles Thériault, expert-conseil en matière de pêche, il serait risqué pour les pêcheurs de créer un autre regroupement. Il explique que grâce à son expérience, l’UPM comprend mieux la complexité de la démarche pour arriver à une solution.Christian Brun lance un appel à l’unité. « On travaille tous dans la même direction, puis c’est ce qui est en train d’arriver. Tout le monde est en train de réaliser qu’on ne peut pas le faire parallèlement tout seul d’un côté ni de l’autre. À un moment donné, c’est quand on va mettre ça tout ensemble qu’on va réussir à aboutir à une résolution de ce conflit », affirme M. Brun.L’UPM demande une réunion d’urgence avec le premier ministre du Nouveau-Brunswick, David Alward.

 

Pour en savoir plus cliquez ici