Inquiétudes envers le projet de loi C-45

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Le député fédéral de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Philip Toone et plusieurs intervenants dénoncent la modification de la Loi sur la protection des eaux navigables, comprise dans le projet C-45 du gouvernement Harper.La loi est entrée en vigueur en 1882, à l’époque où le canot servait encore à se déplacer dans le pays. Aujourd’hui, le gouvernement conservateur veut limiter sa responsabilité à moins d’une centaine de lacs et de rivières et aux trois océans qui bordent le Canada.

« Maintenant, on ne va plus parler de protéger l’environnement de la rivière, mais tout simplement s’assurer qu’il y a un passage pour la navigation. » — Philip Toone, député néo-démocrate

En Gaspésie, on compte 200 lacs et plus d’une centaine de rivières qui ne seront plus protégés par d’éventuelles constructions de pont par exemple.Le directeur général du Conseil de l’eau Gaspésie Sud, Michel Chouinard, s’inquiète des impacts de la loi sur les cours d’eau gaspésiens : « On est un pays d’eau ici en Gaspésie », souligne-t-il.Avec la nouvelle loi, ce sont les gestionnaires de rivières à saumon qui devront démontrer qu’un projet de développement peut nuire à la qualité de l’eau.Face à ce délestage de responsabilité du fédéral, le regroupement national des Conseils régionaux de l’environnement pourrait demander à Québec de reprendre certaines responsabilités, si les conservateurs ne reculent pas avec le projet de loi C-45.Le gouvernement conservateur déposera le projet de loi C-45 la semaine prochaine, ce qui laisse peu de temps à l’opposition pour organiser la riposte.

 

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