Atelier d’initiation à la recherche apprécié aux Îles

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La Chaire de recherche du Canada sur la géochimie des hydrogéosystèmes côtiers et le Cégep de la Gaspésie et des Îles ont récemment organisé un atelier d’initiation à la recherche en biogéochimie sur l’archipel.C’est la deuxième année qu’une telle collaboration a lieu entre l’UQAR et le Cégep de la Gaspésie et des Îles. À la fin du mois d’octobre, quatre étudiants inscrits en Sciences de la nature se sont initiés au dosage du fer dissous dans les eaux naturelles de surface et de subsurface des Îles-de-la-Madeleine.L’activité d’intégration s’est déroulée sous la supervision de Mathilde Couturier, doctorante en biologie à l’UQAR, et des enseignantes Josiane Bergeron et Sylvie Juneau. « Après en avoir appris un peu plus sur le rôle du fer dissous dans les écosystèmes aquatiques, les étudiants sont allés prélever une trentaine d’échantillons d’eau dans différents milieux : cours d’eau, marais, eau souterraine dans un puits et une plage, eau de mer… Ils ont analysé ces échantillons en laboratoire pour mesurer les concentrations en fer », explique la titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la géochimie des hydrogéosystèmes côtiers, Gwénaëlle Chaillou.« Marc-André Bénard, William Lapierre, Philippe Pereira-Bourque et Nicolas Poirier ont  vraiment apprécié de faire un « vrai » projet en partenariat avec l’UQAR et appliqué aux Îles-de-la-Madeleine, mentionne l’enseignante de biologie Josiane Bergeron. Ça leur donne un meilleur aperçu des types d’études qu’on peut faire en sciences aux Îles. »La Chaire de recherche du Canada sur la géochimie des hydrogéosystèmes côtiers a, notamment, pour mandat de caractériser et de quantifier les transformations géochimiques souterraines entre les nappes d’eau souterraine côtières et les océans. « Ce type d’atelier organisé avec le Cégep de la Gaspésie et des Îles permet, d’une façon générale, de démystifier la science mais aussi le travail en laboratoire et la géochimie des systèmes aquatiques, une science peu connue des étudiants », conclut Mme Chaillou.

Source : UQAR