Assurance-emploi : une rencontre difficile pour la délégation de l’Est du Québec

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Une délégation de représentants de la Gaspésie, du Bas-Saint-Laurent et de la Haute-Côte-Nord a rencontré la ministre des Ressources humaines, Diane Finley, à Ottawa mercredi.Une quarantaine de représentants de l’Est du Québec a tenté de convaincre le gouvernement de suspendre l’application de la réforme. Ils en sont ressortis très amers.Le porte-parole de la délégation et président de la Conférence régionale des élus de la Gaspésie, Bertrand Berger, affirme que le bilan de cette rencontre est bien mince. « Il y a une incompréhension quasi-totale entre ce que nous on pense de cette réforme. On n’a pas la même lecture. Chaque fois qu’on amène un point, c’est que c’est un mythe, des fois on se fait dire que c’est un mensonge », a déploré Bertrand Berger.

 

« Quand on leur pose la question: est-ce que vous avez fait des études par rapport à cette réforme-là? C’est le silence radio. Il n’y a pas d’études de disponible. » — Bertrand Berger, porte-parole de la délégation de l’Est du QuébecLa réforme de l’assurance-emploi a aussi été au coeur des débats à la Chambre des communes. « Pourquoi les conservateurs n’écoutent pas les experts plutôt que d’attaquer les travailleurs saisonniers ? », a demandé le député néo-démocrate de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, Philip Toone. « Va-t-elle suspendre sa réforme bâclée dès aujourd’hui? », a renchéri le député de Kamouraska-Rivière-du-Loup, François Lapointe.« Il y a une pénurie de main-d’oeuvre et de compétence dans plusieurs parties de ce pays, c’est pourquoi nous avons élargi le système d’appui pour les chômeurs, pour les connecter avec les postes disponibles dans leur domaine de compétence et dans leur région », a répondu la ministre Diane Finley.

 

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