Un juge Alex Kosinski de la Cour d’appel des États-Unis qualifie les militants et le président de la Sea Shepherd Society de « pirates ». Paul Watson, le vieil ennemi des pêcheurs de phoques madelinots, et son organisation sont actuellement poursuivis par l’Institut japonais de recherche sur les cétacés pour avoir attaqué des baleiniers lors d’une opération contre la chasse à la baleine.Watson est recherché par Interpol depuis un an et son organisation poursuit ses campagnes contre la chasse aux baleines et aux phoques les qualifiant d’inhumaines et sanguinaires. L’organisation recueille des millions de dollars pour financer ces campagnes qui font un tort considérable aux communautés côtières, dont celle des Îles.Le président des chasseurs de phoques des Îles-de-la-Madeleine, Denis Longuépée, n’est pas surpris de la tournure des événements sur la scène internationale. « On n’a pas besoin d’avoir une jambe de bois ou un bandeau sur l’œil pour être des pirates, relève M. Longueépée, quand on jette des bombes, de l’acide sur des bateaux, quand on essaye d’éventrer des bateaux, quand on jette des câbles dans l’eau pour briser des bateaux, ce sont des actes de piraterie. » Selon M. Longueépée, les chasseurs de phoques ont toujours eu peur des méthodes de la Sea Shepherd Society.Par ailleurs, Denis Longuépée envisage avec optimisme la prochaine saison de chasse aux loups-marins qui commencera à la fin mars au large des Îles. La mouvée des phoques est principalement localisée au nord de l’Île du Prince-Édouard. Toutefois, des vents du nord-ouest pourraient rapprocher la banquise des Îles.
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