Produits du phoque en Europe : l’industrie est entre l’espoir et le doute

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L’industrie du phoque au Canada espère qu’un tribunal invalidera l’interdiction visant les produits du phoque en Europe, mais des intervenants doutent qu’il reste un marché pour ces produits dans la région.Le Tribunal de l’Union européenne devrait se prononcer, jeudi, sur le recours intenté par un certain nombre d’organismes, dont des groupes d’Inuits, des associations de chasseurs et l’Institut de la fourrure du Canada.Gil Thériault, coordonnateur du Réseau des gestionnaires de la ressource du phoque, estime qu’il y a de bonnes chances que le Tribunal donne raison à son groupe. Il explique que le recours repose sur des arguments légaux.Rebecca Aldworth, de l’organisme Humane Society International, qui s’oppose à la chasse au phoque, ne croit pas qu’il y aura une reprise du marché si l’interdiction est invalidée. Elle affirme que plusieurs États européens interdisent eux-mêmes ces produits ou sont en voie de le faire.Malcolm Scott, d’une entreprise qui fabrique des accessoires en peau de phoque pour les kilts, ne s’attend pas à une reprise de la demande en Europe si l’interdiction est levée. Il rappelle que la mesure a été adoptée au Parlement européen par une forte majorité. M. Scott croit que l’Union européenne va maintenir son interdiction pour des motifs politiques, quitte à écoper de pénalités financières.Gil Thériault ajoute que même si son groupe ne peut offrir ses produits en Europe, l’industrie ne capitulera pas et pourra développer de nouveaux marchés. Il croit que la demande pour les produits du phoque existe.

 

 

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