Les pêcheurs de homards doivent réduire leurs captures

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Plusieurs pêcheurs dans les Maritimes ont reçu des transformateurs la consigne de diminuer la quantité de homards qu’ils ramènent au quai.« Je suis limité à 600 livres par jour. Il y en a qui vont pour 500, dépendamment des acheteurs, des transformateurs. Il y en a de plus en plus, plus de la moitié qui sont limités. Il y a des journées qu’ils n’achètent même pas.  » Au jour le jour « , qu’ils nous ont dit », affirme Yves Gagnon, capitaine du Miss Mélanie, à Inkerman, au Nouveau-Brunswick.L’Union des pêcheurs des Maritimes vient d’avoir eu vent du phénomène. Le directeur général de l’organisme, Christian Brun, mène son enquête.« On essaie de savoir c’est quoi le raisonnement des acheteurs sur le quai, des usines, si ça se produit partout », souligne Christian Brun.En Nouvelle-Écosse, samedi, des pêcheurs du Cap-Breton ne sont pas allés en mer, faute d’acheteurs.Selon le courtier Danny Cormier, propriétaire de Pier 99, à Shediac, au Nouveau-Brunswick, les usines ont un surplus de homards.« La pêche de homard est ouverte partout, du Connecticut jusqu’à Terre-Neuve. Puis, les pêches ont été plus élevées que d’habitude. C’est venu à un point qu’il y avait du homard aux usines qui n’était pas touché la même journée, ou même le lendemain, ce qui leur cause des problèmes de perte au niveau de qualité », explique M. Cormier.Danny Cormier croit que de limiter les captures quotidiennes de homard à 500 ou 600 livres par bateau n’est qu’une solution à court terme.

 

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