Gestion intégrée face aux enjeux liés à l’érosion côtière

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Au printemps dernier, un projet de mise en oeuvre de bancs d’essai a été amorcé par le Comité ZIP des Îles, cela en étroite collaboration avec plusieurs partenaires (scientifiques, ministères, municipalité, organismes, citoyens) afin de poursuivre les réflexions et d’entamer des pistes de solution permettant de faire face aux enjeux liés à l’érosion côtière. Complémentaire aux actions menées localement, l’initiative se base sur celles-ci dans le but de tester des méthodes d’interventions intégrées et écosystémiques qui favoriseraient la gestion durable du littoral. Le phénomène d’érosion du littoral préoccupe de plus en plus les madelinots et l’adaptation de la communauté locale face à cette problématique et autres enjeux associés aux changements climatiques pose déjà un défi considérable. Les solutions pour contrer l’érosion ont souvent été l’aménagement de structures de protection lourde, telles que les murets et l’enrochement. Ces méthodes coûteuses peuvent toutefois avoir des effets défavorables sur l’évolution du littoral et même accentuer l’érosion. Le développement de techniques de protection qui ne s’opposent pas à la dynamique naturelle s’avère donc une voie nécessaire à mettre de l’avant pour un avenir viable des communautés côtières. À la suite des mesures de protection expérimentales qui ont étés réalisés en 2012, la seconde phase du projet permettra d’effectuer un suivi des aménagements ainsi que de partager de l’information et de sensibiliser la population à l’égard du phénomène de l’érosion. Les approches ciblées jusqu’à maintenant ont privilégié la revalorisation de matériaux naturels, peu coûteux et faciles d’implantation. Toujours de concert avec les partenaires, Mme Marie-Hélène Bénard-Déraspe assurera la poursuite du projet en 2013. Celle-ci détient un baccalauréat en biologie, concentration écologie marine et des eaux douces, ainsi qu’une maîtrise en biogéosciences de l’environnement. Elle sera secondée par une étudiante, Suzie Jomphe, qui a pu être engagée dans le cadre du programme d’Emploi d’été Canada (EÉS). La seconde année de trois du projet est évaluée à 46 905$, dont 21 800$ (46%) proviennent de services techniques (en nature).

 

Le projet bénéficie d’un vaste support du milieu et est rendu possible grâce aux contributions financières du ministère de la Sécurité publique, du Programme de mise en valeur du milieu forestier-Volet II*, du Fonds d’aide au développement du milieu des Caisses Desjardins des Îles, du Fonds de développement régional de la Conférence régionale des élus Gaspésie-Les Îles, du Fonds régional en Environnement du Conseil Régional de l’Environnement Gaspésie-Les Îles, de Service Canada, ainsi que du support technique de l’Agglomération des Îles, du Centre de recherches sur les milieux insulaires et maritimes, du Campus collégial des Îles, d’Attention FragÎles, de Transport Québec, du Laboratoire de dynamique et de gestion intégrée des zones côtières de l’UQAR, de Stratégies Saint-Laurent, de l’Alliance de recherche universités-communautés sur les défis des communautés côtières de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent, du ministère du Développement durable de l’Environnement, de la Faune et des Parcs du Québec, ainsi que Diffusion communautaire des Îles-CFÎM.

Source: Le Comité ZIP des Îles-de-la-Madeleine