Puits abandonnés: des élus veulent une loi plus sévère

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Les élus de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine réclament un resserrement de la loi concernant la surveillance des puits fermés.C’est la découverte d’hydrocarbures en surface près d’anciens sites de forages aux Îles-de-la-Madeleine et à Gaspé qui a relancé le débat.La législation actuelle n’oblige pas l’entreprise d’exploration à inspecter régulièrement ses puits dans les années qui suivent la fermeture. Les entreprises ne sont donc pas en mesure de vérifier si les travaux de colmatage résistent au passage des ans.Le ministère des Ressources naturelles effectue une seule visite lors de la fermeture. Le puits est ensuite laissé à l’abandon. Si les puits ont été mal colmatés ou si la corrosion gruge les vieux tuyaux, des hydrocarbures peuvent refaire surface. C’est le cas à Gaspé et aux Îles-de-la-Madeleine où ce sont des citoyens qui ont découvert les fuites.Les élus de la Gaspésie et des Iles-de-la-Madeleine réclament donc un suivi systématique des anciens puits pour une période d’au moins 30 ans après leur fermeture. Le maire des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, explique que cette recommandation a déjà été déposée. « C’était, souligne-t-il, une recommandation parmi tant d’autres, elle devient aujourd’hui plus importante quand on voit les problèmes nous frapper en plein visage. »Le gouvernement Marois veut forcer les entreprises à faire un suivi 10 ans après la fermeture d’un puits, et ce, seulement pour les forages par fracturations hydrauliques de plus de 50 000 litres. C’est 20 ans de moins que ce qu’espèrent les élus de la région.

 

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