Aux Îles comme à Cap Hatteras

Publicité

Articles similaires

Une pétition pour le paiement du coût réel des déplacements médicaux

Le député péquiste des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, parraine une...

Analyse | Un budget fédéral pour les jeunes… mais écouteront-ils?

Même s’il porte le titre Une chance équitable pour chaque...

Une seconde année de surveillance du hareng printanier aux Îles

Un programme de surveillance communautaire entreprend sa seconde année...

Lysandre Cyr Langford présente son premier livre au Salon du livre de Québec

Le mercredi 10 avril dernier, Lysandre Cyr Langford, auteure...

 

Près de 3000 kilomètres séparent les îles de la Madeleine du parc national du Cap Hatteras en Caroline du Nord, mais plusieurs rapprochements peuvent être faits entre les deux archipels.Attention Frag’Îles conviait cette semaine les Madelinots à découvrir le parc national du Cap Hatteras en Caroline du Nord à l’occasion d’une conférence de l’ancien surintendant du parc, Michael Murray. L’organisme souhaitait ainsi susciter une réflexion sur les défis que partagent les deux territoires. Plus de 80 personnes ont répondu à l’invitation.Selon Michael Murray, les deux archipels, madelinot et américain, sont presque des frères jumeaux.Le parc du Cap Hatteras regroupe une série d’îles qui forment une barrière de sable longue et étroite au milieu de l’océan Atlantique.Comme l’archipel madelinot, les îles de Cap Hatteras ont une économie basée sur la pêche, sont prisées par les touristes et soumises aux rigueurs de l’Atlantique. Michael Murray rapporte que plusieurs communautés de Cap Hatteras tentent de freiner l’érosion en construisant des dunes artificielles.Comme aux Îles, ces solutions sont rarement efficaces à long terme. Cap Hatteras est aussi à la recherche d’un équilibre entre le développement touristique et la protection de l’environnement. Chaque année, quelque 2 millions de touristes visitent Cap Hatteras.Pour la directrice d’Attention Frag’Îles, Maire-Ève Giroux, les Îles-de-la-Madeleine peuvent tirer des leçons du développement de l’archipel américain. « L’idée, explique-t-elle, c’est un peu de voir ce qui se passe dans ailleurs, dans un milieu similaire, qui vit des enjeux similaires et de voir quels sont leurs expériences et comment ils se sont adaptés, comment ils ont réagi aux enjeux qu’ils rencontrent et qu’on rencontre ici. »Attention Frag’Îles profite aussi de la visite de Michael Murray pour offrir un atelier sur la biodiversité à une trentaine d’intervenants madelinots au parc du Gros-Cap.

 

Pour en savoir plus