Cap-sur-Mer : nouveaux investisseurs recherchés

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Québec amorce le processus de relance de l’entreprise Cap-sur-Mer aux Îles-de-la-Madeleine.

La principale clé de cette restructuration est la recherche de nouveaux partenaires financiers. La propriété de l’entreprise pourrait changer de mains, selon l’intérêt des investisseurs.

La députée des Îles-de-la-Madeleine et adjointe parlementaire aux Pêcheries, Jeannine Richard, assure que Cap-sur-Mer n’est pas en danger, mais du même souffle, ajoute qu’il faut une relève à l’investissement gouvernemental. « Les personnes intéressées se reconnaissent et savent à qui s’adresser. C’est le temps de faire connaître leur intérêt », lance la députée.

Il est important, souligne Mme Richard, d’assurer la viabilité à long terme des usines d’Étang-du-Nord et de Grande-Entrée.

Récemment Cap-sur-Mer a indiqué qu’elle ne transformerait pas cette année le homard en provenance de la Nouvelle-Écosse, ce qui prive quelque 160 employés saisonniers de nouvelles semaines de travail. Certains n’auront pas assez travaillé pour se qualifier aux prestations d’assurance-emploi.

La députée des Îles refuse d’y voir une nouvelle manifestation des problèmes financiers de Cap-sur-Mer. « Il avait un décalage parce que la pêche a commencé plus tard en Nouvelle-Écosse », explique Mme Richard.

Un secteur malmené

Au cours des dernières années, le secteur de la transformation des produits marins a été traversé par de nombreux problèmes. En 2007, l’usine Madelimer de Grande-Entrée était détruite par un incendie. Ce coup du sort a été suivi par les difficultés financières de l’usine Norpro de Havre-Aubert qui a déclaré faillite en 2008.

Cap-sur-Mer est née en 2009 du regroupement des deux grandes usines de transformation de produits marins des Îles, Madelipêche et Gros-Cap.

En 2011, Québecinvestit 22 millions de dollars pour restructurer Cap-Sur-mer et reconstruire l’usine de Grande-Entrée. L’usine est inaugurée au printemps 2012, mais la saison ne permet pas à Cap-sur-Mer de parvenir à un équilibre financier. Au contraire, Cap-sur-Mer termine l’année avec un déficit de 6 millions de dollars. L’ouverture des deux usines est à nouveau compromise au printemps 2013.

Québec consentira alors un nouveau prêt de 5 millions de dollars pour sauver les 400 emplois en usine.

Ce prêt visait essentiellement à couvrir les dépenses requises pour assurer la reprise des activités. Un mandat a aussi été confié à une firme comptable pour parvenir à redresser la situation et à mettre en place une solution viable à long terme. L’entreprise est approvisionnée par 400 pêcheurs et aides-pêcheurs.

Les deux installations transforment principalement du crabe et du homard.

Pour en savoir plus

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