Un parasite a tué des centaines de phoques gris en N.- É., selon des chercheurs de la C.-B.

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Des chercheurs de l’Université de Colombie-Britannique disent avoir identifié le parasite qui a tué des centaines de phoques gris au large du Cap Breton, en Nouvelle-Écosse, en 2012.

Michael Grigg, un parasitologue moléculaire, affirme qu’une nouvelle souche de sarcosystis est responsable de la mort de 406 phoques gris sur l’île de Hay, en février 2012.

Dans un communiqué publié sur le site web de l’université, M. Grigg soutient que cette souche du parasite n’est pas dangereuse pour l’humain, mais a tué une otarie de Steller (une espèce menacée), des phoques, des morses, ainsi que des ours polaires et des grizzlis.

Les scientifiques estimaient déjà qu’un parasite était responsable de la mort des phoques, mais ils n’avaient pas identifié le coupable.

M. Grigg et ses collègues ont présenté leurs conclusions lors de la rencontre annuelle de l’Association américaine pour l’avancement des sciences, la semaine dernière, précisant que la fonte de la banquise exposait divers mammifères à de nouveaux organismes pathogènes.

Ils ont également indiqué avoir découvert, pour la première fois, une forme infectieuse d’un parasite félin chez des bélugas de l’ouest de l’Arctique. Ce parasite peut provoquer la cécité et des fausses couches chez l’humain.

 

Photo : Phoques gris vivants (archives)  Photo :  IS/iStock