Chasse aux phoques : trop de glaces pour les Madelinots

Publicité

Articles similaires

Une pétition pour le paiement du coût réel des déplacements médicaux

Le député péquiste des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, parraine une...

Analyse | Un budget fédéral pour les jeunes… mais écouteront-ils?

Même s’il porte le titre Une chance équitable pour chaque...

La saison de chasse aux phoques est incertaine aux Îles-de-la-Madeleine en raison d’un couvert de glaces trop important.

À dix jours du début de chasse aux phoques, les conditions de glaces sont extrêmes, rapporte le président de l’Association des chasseurs de phoques des Îles-de-la-Madeleine, Denis Longuépée. « Ça fait bien 30 ans qu’on n’a pas vu une concentration de glaces comme ça dans le golfe », observe M. Longuépée.  Ce dernier relève que même le bateau de la CTMA qui fait la navette entre Cap-aux-Meules et Souris a dû annuler une traversée, la semaine dernière, en raison des glaces.

Trop épaisse, la glace menace la sécurité des chasseurs. « Il y a une vingtaine de bateaux qui sont coincés dans la banquise dans le golfe actuellement. […] Quand on va dans la banquise et qu’on met nos bateaux en danger, ça coûte de l’argent à réparer », fait aussi valoir le chasseur madelinot.

M. Longuépée ajoute que les phoques sont aussi plus loin que prévu. La chasse commence normalement autour du 20 mars. Les courants, admet M. Longuépée, pourraient encore changer la donne.

L’archipel madelinot compte près de 800 chasseurs de phoques commerciaux. Les retombées économiques d’une bonne saison de chasse aux phoques peuvent s’élever à 2 millions de dollars.

La chasse devrait se dérouler normalement à Terre-Neuve. Le quota canadien est de 400 000 phoques cette année. En 2013, malgré un quota similaire, les chasseurs ont abattu un total de 70 000 bêtes.

 

Chasse aux phoques  Photo :  PC/JONATHAN HAYWARD