Sécurité nautique : la Garde côtière appelle les plaisanciers à la prudence

Publicité

Articles similaires

Une pétition pour le paiement du coût réel des déplacements médicaux

Le député péquiste des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, parraine une...

Analyse | Un budget fédéral pour les jeunes… mais écouteront-ils?

Même s’il porte le titre Une chance équitable pour chaque...

Une seconde année de surveillance du hareng printanier aux Îles

Un programme de surveillance communautaire entreprend sa seconde année...

La Semaine nord-américaine de la sécurité nautique s’amorce. Comme chaque année, les plaisanciers sont appelés à redoubler de prudence afin de diminuer les risques d’accident. En 2013, six personnes se sont noyées dans l’Est du Québec en pratiquant une activité de navigation de plaisance. 

L’hiver fini, les embarcations de plaisance recommencent à voguer sur les lacs, les rivières et le fleuve Saint-Laurent.

Pour la Garde côtière auxiliaire canadienne, l’arrivée du beau temps signifie aussi le rappel des consignes de sécurité nautique.

« Dans l’Est du Québec, dû à la mer qui est très rigoureuse et très changeante, les marins sont beaucoup plus stricts et sérieux que ce qu’on rencontre plus dans l’ouest du Saint-Laurent », soutient le directeur des communications de la Garde côtière auxiliaire canadienne, secteur Québec, François Désy,

Les régions de l’Est du Québec enregistrent chaque année de nombreux accidents mortels sur des plans d’eau : le quart des noyades en contexte de navigation de plaisance se sont produites sur la Côte-Nord et au Bas-Saint-Laurent.

Les dangers, souvent naturels, proviennent aussi de l’embarcation elle-même.

« Ce qui va mettre les gens en danger souvent, c’est l’ignorance des incidences environnementales. Le climat peut changer rapidement, facilement. Les gens peuvent partir le matin par une température de 20 degrés avec un beau soleil et quelques heures après, la météo peut se déchaîner. Les embarcations ne sont pas toutes faites pour affronter des conditions difficiles de navigation », prévient Luc Imbeault, commodore au Club nautique de Baie-Comeau.

Sur les 24 noyades survenues au Québec en 2013, deux victimes sur trois ne portaient pas de veste de flottaison.

Selon la Garde côtière auxiliaire canadienne, les décès seraient plus rares, si tous les navigateurs respectaient les principes fondamentaux de sécurité nautique.

« Je pense qu’on peut diminuer énormément les risques en sensibilisant les gens au port de la ceinture de sauvetage. Aux navires qui peuvent faire de longues traversées, d’avoir un deuxième zodiac. Un radeau de sauvetage sauverait des vies à coup sûr, mais il y a peu de bateaux qui ont les radeaux de sauvetage », déplore François Désy de la Garde côtière.