La Société québécoise d’exploration minière (SOQUEM) n’entreprendra pas les travaux de nettoyage et de restauration du site contaminé de la plage du Havre-Aubert (Sandy Hook) aux Îles-de-la-Madeleine.
Le ministère de l’Environnement n’a toujours pas donné de certificat d’autorisation pour les travaux. La Société espérait lancer le chantier en mai et a déposé, à cette fin, un plan de réhabilitation à la fin avril.
Le ministère de l’Environnement dispose de 70 jours pour l’accepter ou le refuser.
Entre-temps, la SOQUEM a fait installer des barrières pour éviter que les visiteurs ne s’approchent des puits, indique la porte-parole de la Société gouvernementale, Chantal Corbeil. « Il y a, précise Mme Corbeil, des barrières qui ont été installées autour des cinq sites. Quand on va recevoir le certificat, on va pouvoir décontaminer. »
À la recherche de gisement de sel et de potasse, la SOQUEM a effectué une série de forages aux îles dans les années 1970 en injectant plus de 10 000 litres d’hydrocarbure dans le sol. Ces travaux ont conduit à la naissance de Mine Seleine, aux Îles-de-la-Madeleine.
Plus de 40 ans plus tard, à l’été 2013, un citoyen a découvert du pétrole qui suintait sur la plage à la veille du Concours des châteaux de sable, qui se déroule sur la plage du Havre-Aubert depuis 25 ans.
En attendant la restauration du site, la SOQUEM recommandé aux citoyens de ne pas s’approcher des sites contaminés pendant leur séjour sur la plage.
Photo : Line Danis