Le Canada, une puissance mondiale au tennis, rêvons-nous ?

Publicité

Articles similaires

LHJMQ : Simon Poirier est sélectionné en 7e ronde par Drummondville

Cette saison, il évoluait avec le Midget Espoir de...

Mahomes fait déjà partie de l’histoire

Eh oui! Il ne nous a pas déçu mais...

En route vers la Coupe Stanley

La pause du match des Étoiles dans la Ligue...

Un 50e anniversaire hautement relevé pour la LHJMQ

En effet, on se rappellera que la Ligue de...

Super Bowl LIII : «Sacré Bill, il n’arrête pas de nous surprendre»

Les dernières semaines précédant la tenue du 53e Super...

Chers amis sportifs, est-ce possible d’imaginer qu’un jour, un joueur de tennis d’origine canadienne remporte un tournoi du « Grand Chelem » ??? Je pense que cette idée semblait irréaliste si on remonte dans les 40 dernières années, mais là, on se rapproche de ce rêve grandiose…

Dans les années 70-80, lorsqu’un compatriote se hissait dans le top 100, tout le peuple canadien se réjouissait et il était plutôt rare de voir 3 unifoliés apparaître dans ce même classement.  Bien sûr, quelques exceptions ont ajouté un brin d’espoir aux adeptes du tennis, que ce soit Carling-Bassett au niveau féminin ou Greg Rusedski du côté masculin, mais il faut admettre que toutes les attentes sont permises par les temps qui courent.

J’oserais dire que deux figures dominantes portent maintenant fièrement le flambeau et montrent le chemin à toute une meute de jeunes loups qui s’inspirent du succès de nos 2 leaders canadiens.  Permettez-moi de vous parler de ce grand Ontarien de six pieds cinq pouces, âgé seulement de 23 ans, l’incroyable Milos Raonic.  Présentement classé 6e  au monde, il s’améliore d’année en année et son service est considéré comme le plus dévastateur de la planète.  Comme vous le savez, son meilleur résultat à vie s’est produit cette saison avec une présence en demi-finale contre le légendaire Roger Federer au dernier tournoi de Wimbledon, et cette victoire morale laisse présager de meilleures performances et, qui sait, peut-être un jour, un titre du « Grand Chelem »…

Par ailleurs, le tennis féminin n’a rien à envier à la gent masculine depuis l’émergence de notre merveilleuse Québécoise, Eugénie Bouchard.  Notre championne de 20 ans a connu toute une progression dans les douze derniers mois.  En effet, elle est la seule joueuse au niveau mondial à avoir atteint les demi-finales des 3 derniers tournois du « Grand Chelem » ( Australie, Roland Garros et Wimbledon).  Son meilleur classement à vie est le 7e rang mondial (07/07/2014) et elle occupe présentement le 8e échelon de la WTA.  Malgré un ralentissement lors des 2 derniers tournois (Montréal et Cincinnati), je pense qu’elle sera d’attaque pour le Masters des États-Unis qui débute le 26 août.   N’oublions pas qu’elle doit faire face à une pression incroyable au niveau médiatique et qu’elle a encore besoin de prendre de la maturité et de l’assurance. Rappelons- nous qu’à ce niveau, une 20e joueuse mondiale peut battre une numéro 5…

Maintenant, si on extrapole les résultats obtenus par des Canadiens au cours de la dernière année, admettons que les nations adverses comme l’Espagne,  la Suisse, la Serbie et la République Tchèque, nous regardent avec crainte et admiration. La belle prestation de nos représentants masculins à la Coupe Davis l’an dernier (une première présence historique en demi-finale) ne sont pas l’effet du hasard, mais bien le résultat d’un système efficace mis en place par Tennis Canada qui continue de faire ses preuves et draine dans son sillon des milliers d’adeptes du tennis.

Évidemment, pour que les jeunes s’intéressent en bas âge à ce beau sport, nous avons besoin de modèles, de leaders, de champions qu’on tente d’imiter, qui nous permettent de rêver et qui traînent toute une nation derrière eux.  Voilà pourquoi Milos Raonic et Eugénie Bouchard nous laissent miroiter d’immenses possibilités et, du même coup, tracent la route à de futurs champions de la raquette.  Permettez-moi de souligner également la percée de jeunes prospects tels que Vasek Pospisil,  Filip Peliwo et Françoise Abanda…

 

Bref, il n’est pas utopique de penser que dans un avenir rapproché (je dirais 2 ou 3 ans), un(e)  représentant(e) canadien(ne) soulève un trophée dans un tournoi du « Grand Chelem » (Australie, Roland Garros, Wimbledon ou Masters USA) .  Y croyez-vous maintenant ???

 

 

 

Photo : La Une : Milos Raonic/Eugénie Bouchard
Source : lapresse.ca