Fusillade au Parlement : Le député Toone admet avoir eu peur

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Le député néodémocrate de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Philip Toone admet avoir vécu une situation « épeurante », mercredi, lui qui fut confiné au Parlement d’Ottawa jusqu’à 23h30. Il souligne que la sécurité devra être renforcée.

« J’étais dans la salle du caucus avec la plupart des députés NPD. La seule chose qui nous protégeait du tireur, c’était une porte qui ne barrait pas. C’était vraiment épeurant », indique le député.

Un agent de sécurité est demeuré devant la porte pour s’assurer que le tireur ne puisse entrer. « C’est un héros ce gars-là. Je ne sais pas si j’aurais pu faire pareil », admet le député.

Après les événements, les députés ont été déplacés vers des salles sécurisées.

« On sait que de façon théorique que le danger est là. Mais hier, je peux vous dire que cela s’est concrétisé. Le premier ministre, le chef de l’opposition, tout le monde était à risque. Il faudra réévaluer les protocoles de sécurité au Parlement », analyse M. Toone avec le recul.

Reprendre une vie normale

Philip Toone indique que la vie doit reprendre son cours normal, malgré les événements tragiques. Jeudi matin, il constate que les gens sont ébranlés. « On dit aux gens, face à la terreur, on ne s’arrête pas. On va de l’avant », dit avec conviction le député gaspésien.

 

 

Photo Nelson Sergerie