En ces temps de grisailles où le soleil se fait plus rare, il nous est permis, les sportifs, de s’arrêter et de penser à ce sport qui nous a tant fait vibrer dans les années passées. A chaque début du mois de février, le calendrier de la ligue des pamplemousses en Floride, nous annonçait que des jours meilleurs se présenteraient à court terme.
Est-il possible ou concevable que nous, Québécois , après la fin abrupte de nos Expos, puissions de nouveau accueillir une équipe professionnelle de baseball. D’abord, le fait de jouir d’un maire de Montréal, comme Denis Coderre, qui croit en sa ville, en son développement, sait s’attirer des investisseurs qui peuvent nous laisser croire que c’est possible.
Si l’on se reporte aux années noires des Expos, la valeur du dollar canadien était à un niveau très bas, les revenus étaient en dollars canadiens et les salaires devaient se payer en dollars U.S. , tout un défi pour un budget équilibré. Depuis ces années, les revenus de télévision, les revenus partagés aussi provenant des équipes plus riches, permettent aux équipes de petits marchés, de faire bonne figure. Si l’on se rappelle en octobre dernier, les Royals de Kansas City, qui représentent comme Montréal un plus petit marché, nous permettent de croire qu’il est possible de compétitionner au même niveau d’équipes comme New York et Los Angeles.
Pour ce faire, comme les investisseurs Montréalais de ce niveau, se font plus rares, il est certain que, comme les rumeurs nous le laissent croire, il suffirait que des propriétaires actuels, aient envie de venir installer leurs pénates chez nous. Les Expos ont attiré, dans un passé pas si lointain, plus de deux millions de spectateurs, ce qui laisse croire, qu’avec un bon produit, les canadiens de tout l’Est du Canada, pourraient supporter une telle équipe.Une condition primordiale de réussite, un stade moderne ayant une capacité d’accueillir 35,000 spectateurs quelque part au centre ville, viendrait redonner cet esprit familial relié à ce sport.
Si l’on considère qu’une masse salariale de 75 millions de dollars au Québec, vient redonner 50% en impôts à nos deux paliers de gouvernements, la taxe d’amusement qui serait redonnée à notre ville, nous avons le droit de s’y arrêter.
Imaginons un seul instant, une équipe comme les Devils Rays de Tampa Bay, qui n’arrivent pas à performer en Floride, qui nous arriveraient dans la même ligue que les Blue Jays, les Yankees, les Red Sox , quel happening.
Avec un maire comme Denis Coderre, tout est possible..Son objectif ultime; remettre Montréal au rang des grandes villes mondiales.
Le retour de nos Expos, le croyez vous?
Photos; Montreal baseball project