Quelles sont les actions les plus économiques pour affronter l’érosion aux Îles-de-la-Madeleine?

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Les économistes du consortium Ouranos ont évalué la façon la plus économique d’affronter l’érosion des berges de 6 secteurs aux Îles-de-la-Madeleine. Les conclusions préliminaires ont été présentées aux élus municipaux.

Les chercheurs ont évalué trois méthodes d’intervention pour affronter l’érosion des berges sur une période de 50 ans. Ils ont mis en parallèle ce que le site rapporte financièrement, pour la même période.

Le maire, Jonathan Lapierre, voit le rapport d’Ouranos comme un coffre à outils qui aidera les Madelinots à prendre les meilleures décisions.

La Grave

Par exemple, l’étude soulève la question : est-ce qu’il serait rentable de mettre sur pilotis les bâtiments du site historique de la Grave, au Havre Aubert, vaut-il mieux les déplacer ou faire d’autres mesures de protection?

Le maire, pour l’instant, garde la réponse pour lui. Il veut dévoiler les résultats plus tard. C’est sans surprise qu’il ajoute que ce défi est de taille « Les bâtiments sont collés les uns sur les autres dans un petit territoire très exigu, c’est des mesures pour adapter le patrimoine bâti aux aléas de dame nature. »

Gros-Cap

Le rapport d’Ouranos révèle aussi qu’un investissement pourrait être rentable au camping de Gros-Cap à L’Étang-du-Nord parce qu’il y a là-bas une vitalité économique, ajoute le M. Lapierre. « Il y a beaucoup d’achalandage autant les touristes que les Madelinots. »

« Ce serait judicieux de protéger le territoire, le secteur du camping de Gros-Cap, parce que c’est un lieu utilisé. »— Jonathan Lapierre, maire, Îles-de-la-Madeleine

 

L’étude sera dévoilée au public dans quelques semaines.


L’étude a coûté 1,5 million de dollars et a été financée par Ressources naturelles Canada et Ouranos. Le consortium a aussi étudié les berges du Kamouraska, Percé, Carleton-sur-mer et Maria.